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Critique de jamiK


La vie d'un bluesman dans les années 30, Meteor Slim, de son vrai nom Edward Ray Cochran, décide un jour de tout plaquer pour se consacrer à la musique, envie de gloire, de vie libre, de soirées arrosées, de femmes, mais le chemin sera dur. Il va rencontrer le fameux Robert Johnson, qui deviendra son mentor, et un peu ange gardien. Meteor Slim est souvent dans l'excès, sans filtres, explosif. C'est l'univers des quartiers noirs et pauvres de l'Amérique des années 30, dur et violent. Avec Meteor Slim, on découvre la soif de création, l'univers du blues est superbement raconté, la musique comme seul moyen de s'exprimer, de vivre, c'est les punks de l'époque, no future, toujours dans l'excès, refusant la vie “ordinaire”.
Le graphisme en noir et blanc est dans le ton, sec et agressif, brut, au coups de pinceaux presque sec, le pinceau semble avoir perdu des poils, aussi délabré que les personnages. Les espaces sont mornes et durs, comme la chaleur dans les champs de cotons où ses congénères se crèvent au travail, et il y les quartiers sales avec des maisons branlantes en bois, et le monde de la musique de l'époque, les cabarets à l'ambiance chaude et électrique, et les producteurs tout puissants.
On est totalement immergé dans cette ambiance, les musiciens réels côtoient les personnages fictifs, Robert Johnson, Johnny Shines, tout cela semble très réel.
C'est le blues des années 30, on y est, les coups de pinceaux résonnent comme des accords de guitare, secs et justes, c'est du blues en bande dessinée… et Meteor Slim est devenu si réel…
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