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Critique de elisecorbani


Ce roman original, inspiré de la légende provençale autour de ste Marie Madeleine, est aussi une méditation sur la conversion et le statut original du christianisme parmi les autres religions.

Le centurion Gaïus Longinus entreprend 10 ans après la crucifixion de Jésus un voyage en Camargue et en Provence, sur les traces de Marie Madeleine. Présent au golgotha, c'est lui qui a perçé le flanc du Christ de sa lance, et son esprit n'a de cesse de comprendre comment cet homme qu'il a vu mourir a pu ressusciter. Bouleversé par la rencontre avec Marie Madeleine, il est hanté par la vision de cette femme sublime et passionnée.

Depuis le delta du Rhône vers, la ste Baume, Longinus enquête et suit la trace du groupe de juifs débarqués en Provence, en passant par Arles, Aix en Provence et Marseille. Les rencontres et les péripéties du récit permettent de se présenter le paysage et la vie des populations de ces régions occupées par Rome au 1er siècle de notre ère. La plume de l'auteur nous emmène vraiment dans un autre monde, avec des références historiques qui permettent de se projeter de façon réaliste dans le contexte de l'époque.

Le final, assez dramatique et mystique, illustre la propension de l'auteur à en faire un peu trop - sûrement son côté exagérateur marseillais! Que ce soit dans le style narratif ou dans les descriptions, par ailleurs très riches, il y a toujours un peu trop de mots et de sensations, et une certaine complaisance qui agace parfois.

Je n'ai pas apprécié non plus la récurrence des images à mon sens trop stéréotypées et la complaisance pour la sensualité omniprésentes tout au long du récit. Peut-on parler d'une femme sans évoquer ses seins et le reste de son anatomie ? Apparemment c'est impossible pour cet auteur! Dommage car cela a pour moi été un frein pour apprécier cette lecture par ailleurs agréable et originale.
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