Bots, tome 3

Cette série s'achève, j'ai presque envie de dire dommage, j'ai aimé le graphisme moderne et dynamique, les cybercalembours, l'humour décalé, les parallèles avec notre monde actuel… Je reste un peu sur ma faim avec ce troisième opus, que j'ai trouvé plus bref, moins foisonnant que les deux précédents, mais l'ensemble m'a enthousiasmé, rafraîchissant et pétillant. Il y aurait eu la place pour un tome de plus, j'espère que le duo Steve Baker/Aurélien Ducoudray nous proposerons d'autres collaborations.

Critique express

Comme les robots de leur univers, cette série avait une fin programmée. Et nous y voilà.

Ce dernier tome dévoile les intérêts du groupe ayant prêté main-forte à Rip-R et War-hol. Les motivations s'éclaircissent et l'heure des choix va bientôt se présenter !

Le duo d'auteurs nous présente un monde prétexte à une réflexion sur l'humanité. Les humains victimes d'eux-mêmes, méritent-ils de survivre ? Eux qui détruisent tout doivent-ils être soutenus ?
On trouvera aussi une réflexion sur la parentalité, nos deux héros s'interrogeant sur leur rôle vis-à-vis du bébé. Avec en fond une question sur le genre.
Oui, mais tout cela est bien trop vite expédié.
J'ai trouvé les tomes 2 et 3 dans une médiathèque, classés en jeunesse. Je ne sais pas si c'était l'intention du duo Ducoudray/Baker, mais cela pourrait expliquer le manque de finesse (tout dépend de l'âge du public cible).
Dommage par exemple de ne pas réfléchir plus en détail sur la question du genre. Pourquoi ces robots, débarrassés de l'humanité, maintiennent une société aussi binaire (certes l'informatique aime le binaire mais enfin...). Un exemple assez naze est une fausse pub avec "une" robot aux formes plus qu'humaines, le tout pour se payer un bon (?) mot : Data von Teese.

Bref, un peu déçu de la légèreté globale, de l'humour parfois redondant et de l'impossibilité de dépasser un modèle binaire et unique de la famille.
Par contre, le dessin est techniquement nickel. Et gros coup de coeur pour les couleurs.

Ça fait maintenant quelques mois que j'ai lu les premiers tomes, et ce fut un peu compliqué de me souvenirs de quelques détails pour avancer sur celui ci.
Une fois les "morceaux" recollés se fut plus facile d'en profiter et de déguster tous ces petits jeux de mots.
La fin vaut son pesant de cacahuètes ou de boulon.... et il me tarde le tome 4

War Hol et Rip R ont enfin trouver la solution pour mettre à l'abri le bébé humain qu'ils ont recueilli : le confier à une matrice située au fin fond d'un supermarché qui pourra dupliquer son adn et faire renaitre les humains. Oui mais avant cela il faut combattre des robots zombie et ensuite des robots fonctionnaires...et ensuite découvrir que le prix à payer est peut être un tantinet élevé.
Toujours avec quelques notes d'humour mais plus sombre que les tomes précédents, c'est une histoire attachante et plus profonde qu'on ne croit.
A lire.

Troisième et dernier tome de cette série. L'humour est toujours là même s'il tourne toujours sur le même thème : le détournement du vocabulaire informatique, ça ne vole pas très haut mais ça prête à sourire, ne serait-ce que pour la trouvaille.

Dernier opus vraiment ? Oui, parce qu'on comprend la cause de la disparition des humains et finalement peu importe ce qui arrive à War-hol, Rip-R et Adam. Mais le mot fin suivi d'un point d'interrogation laisse à penser qu'il y aura une suite. Mais non

Ici, nous retrouvons War-hol et Rip-R dans une fâcheuse posture. En effet, ils doivent faire le ménage (surtout War-hol qui a un corps de balayette). Mais voilà, le bébé n'arrête pas de les réclamer. Ils vont alors se rendre compte qu'ils ont le même objectif que les androïdes : la survie de la race humaine. Les voilà embarquait dans une expédition où ils vont devoir affronter des Zombots pour atteindre le seul endroit où ils connaissent la solution pour que la race humaine refasse son apparition.
J'ai bien aimé ce dernier tome même si je pense qu'il aurait pu être un peu plus long. J'ai trouvé que les choses allaient beaucoup trop vite. D'ailleurs, il est plus court que les tomes précédents. Par contre, c'est toujours aussi fou et drôle (on peut dire que c'est assez perché). La lecture est vraiment très fluide.
Une belle fin qui aurait peut-être mérité d'être un peu plus approfondie.

3 bots et un couffin dernier épisode ! J'ai été moins emballée par ce tome, je trouve que le rythme ralenti et les séances humouristiques sont moins fréquentes . Cela reste une oeuvre agréable à lire même si la fin me semble quelque peu expédiée. Ce qui est fort dommage car l'univers mis en place était suffisamment riche pour continuer d'exister.

Nos deux compères devenus parents improvisés du dernier homme sur Terre (enfin bébé sur Terre pour le moment!) sont tombés de Charybde en Scylla, s'évadant du pénitencier où ils étaient incarcérés pour se retrouver piégés au sein d'une secte de bots cherchant à rebooter l'humanité via un niveau souterrain secret au fond d'un supermarché désaffecté envahi de robots zombis !

Rip-R et War-Hol vont devoir se lever les boulons de la carte mère pour sauvegarder l'élu en couches culottes !


Ce troisième et dernier tome de la trilogie Bots est à l'image des précédents : une aventure aussi délirante que réussie qui brocarde tout un pan de la SF à grands coups de références bien placées, de répliques qui font mouche et autre clins d'oeils jouissifs à tout un pan de la culture ciné et BD des 3 dernières décennies.


Cerise sur le gâteau le graphisme cartoony coloré de Steve Baker est le compagnon idéal au scénario du prolifique et inspiré Aurélien Ducoudray !


(ah, non, la vraie cerise sur le gâteau c'est, comme dans les long métrages Marvel, la scène « post-générique » qui vaut son pesant de circuits imprimés!)
Une B.O pour accompagner: http://bobd.over-blog.com/2020/03/revolutionnaires-de-tout-pays/viva-l-anarchie-vs.for-whom-the-bell-tolls.html
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