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Critique de bdelhausse


Le Beatifica, c'est une drogue qui permet de survivre dans l'univers post-apo qu'est devenue la terre. Une Nomenklatura de vieillards, le Consortium, possède le monopole de production du Beatifica.

Monopole? Non, pas vraiment. Un chimiste de génie résiste à l'envahisseur... euh non, ça c'est un village gaulois.

Vlack Saldo est cet homme. Il vit à l'écart du monde et produit du beatifica. Mais cela va susciter l'envie... Celle du consortium qui va envoyer un droïde le capturer. Celle de groupes de mercenaires, de loubards, dont celui mené par Beast Schubert, un réalisateur de films porno à la tête d'une clique de gaillards barrés. le Beatifica, à fortes doses, est hallucinogène, ce qui donne pas mal de scènes qui oscillent entre réel et illusion. On croise Victor Hugo, Jean Valjean, Franz Schubert, Warhol et Lou Reed...

Mais le Beatifica a d'autres effets sur l'organisme. Remède et poison, il est à l'image de notre société de plaisirs et de consommation immédiate.

L'intégrale regroupe les 3 tomes, complétés par 33 pages qui éclairent l'ensemble en donnant une vraie fin... Quelque chose de fort et qui donne un message d'espoir au milieu des dévastations. Ces 33 pages de rab' sont aussi mieux dessinées que les 3 chapitres. Disons qu'elles sont plus homogènes dans leur visuel. 33 pages et pas un chapitre entier... on sent un peu la série avortée qui se termine en eau-de-boudin... Mais quelle fin quand même. Et ce n'est pas grave. Beatifica Blues va préfigurer Samba Bugatti, que je tiens pour un des chefs d'oeuvre de Dufaux.

On est dans une BD années 80-90. Un peu "Dantec", un peu Jeremiah, un peu tout... mais ce melting-pot m'a bien plu.
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