Avec Une Jeunesse éternelle nous retrouvons Jade, qui poursuit son petit bout de chemin. La voici qui se transforme davantage en
Djinn. Les liens avec le couple Nelson semblent se distendre, expliquant ainsi le grand détachement avec lequel elle vit les événements de cycle Africa. Nous sommes bel et bien dans la suite d'un cycle pilier.
Pourtant il s'agit toujours d'une histoire à part. L'indépendance de l'Inde, la vie au sein du palais sont des thèmes qui restent évoqués mais qui passent au second plan. La rivalité entre Jade et Barbacane prend toute sa place, de même que celle qui semble opposer lady Nelson et Tamila. L'intrigue principale n'en progresse pas moins, mais de manière presque anecdotique : le plus important est désormais ailleurs.
Les dessins sont toujours aussi captivants et contribuent à faire de cet album une très grande réussite. Comme le précédent tout ici nous indique que nous sommes au sommet de la saga
Djinn. Les détails (les bijoux de la grande rivale de
Djinn, les accessoires, l'architecture du palais) sont tout aussi plaisants à l'oeil que les théâtres d'extérieur (moins nombreux). Quelques scènes érotiques viennent suscitent l'attention. Et il faut reconnaître que la première d'entre-elles est de toute beauté. Fort heureusement, nous aurons droit à un rappel…
Les lecteurs du Pavillon des plaisirs, qu'ils aient connus les cycles précédents ou non seront assurément comblés. Les adeptes de culture hindoue également !
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