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Critique de Davalian


Avec les trente clochettes, Dufaux et Mirallès nous proposent de suivre l'initiation croisée de Kim Nolan et de Lady Nolan, à plusieurs décennies de distance. Il n'est pas question de mysticisme mais de l'art d'aimer. Cette introduction est assurément le temps fort, le fil rouge et l'essence même de l'album qui pourtant fait avancer l'intrigue, notamment dans ses dernières planches.

La phase contemporaine est sans doute la moins réussie, car l'on imagine avec beaucoup de difficultés une jeune femme, a priori aussi indépendante que volontaire, subir toutes ses (més)aventures par simple curiosité d'ordre généalogique. S'agirait-il d'un manque de personnalité ? Ou d'un intérêt plus matériel ? Nous le saurons sans doute dans les prochains tomes… Il n'empêche que dans l'immédiat cette faiblesse est assez préjudiciable.

Les passages consacrés à l'Empire ottoman sont en revanche les plus immersifs et les plus passionnants d'autant que le scénario leur accorde toujours plus d'importance. Les personnages sont également plus intéressants et suscitent davantage la curiosité.

Les dessins de Anna Mirallès (merci Beatson et Pavlik) restent tels que nous les avons laissés avec La favorite. Les ambiances sont toujours aussi captivantes, de véritables invitations au voyage. Mais il faut bien reconnaître que la partie historique (les zouks et forcément le harem) est de loin la plus attirante. Si les traits de certains personnages demeurent encore un peu flous, l'amélioration est déjà sensible.

En résumé voici donc un second tome de qualité qui nous donne envie d'aller plus avant dans cette aventure qui devient franchement captivante !
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