AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de bdelhausse


En fin de Tome 14, Giacomo commet le duel de trop. C'est la goutte qui fait déborder le vase de San Vere qui obtient du Doge l'autorisation d'emprisonner Giacomo. Il y met toute sa police et toute sa hagrne.

Ne se doutant de rien, Giacomo, fidèle à ses habitudes, court le guilledoux et trousse les jupons comme jamais. le tout dans une belle ambiance festive dans les ruelles de Venise et sur ses canaux.

Mais, en plus de la police, Giacomo va vite avoir le mari trompé sur le dos. Et si celui-ci est du genre impuissant et vieux, il est aussi teigneux et revanchard. Giacomo se retrouve enchaîné dans une cave sordide, prêt à être torturé. C'est mieux que la pendaison... bien que celle-ci lui est promise par San Vere qui finit par remettre la main sur son ennemi de toujours.

Les gueux de la couverture finiront par s'unir et déstabiliser le pouvoir afin que Giacomo puisse s'éclipser. Ce n'est pas du spoiler... tout lecteur sait que ce tome est le dernier de la première phase de Giacomo. D'ailleurs, un petit coup d'oeil à la biographie de Casanove permet de constater que le "crooner vénitien", le "Rocco des canaux", devra s'éclipser de la Cité des Doges suite à une affaire de moeurs et à une accusation de crime.

Un tome assez trépidant, donc, avec les ingrédients habituels de la série. Un peu de nostalgie aussi quand Giacomo repense brièvement aux circonstances dans lesquelles il a acquis Mimi sa souris. Une affaire de coeur, bien sûr.

Le dessin est globalement OK. Les amoureux de Venise retrouveront l'architecture impeccablement rendue. Les premiers plans sont bons. Par contre, le bât blesse au niveau des arrières-plans très peu travaillés (surtout pour les visages et les détails) ainsi que dans la mise en couleur. On a l'impression qu'on a confié la mise en couleur à un stagiaire en cours de formation et qui a appris à se servir de son logiciel la veille. C'est consternant. Je laisse 4 étoiles, mais honnêtement cela ne les vaut pas. J'ai eu beaucoup de mal à surmonter ma répulsion face aux planches. Par ailleurs, je ne suis pas sensible au passage au format agrandi. Agrandir les planches et moins travailler les détails avec des couleurs bâclées... c'est une combinaison malheureuse.

Je verse une larme sur Giacomo qui s'en va... en me disant qu'il méritait mieux comme dernier tome.
Commenter  J’apprécie          80



Ont apprécié cette critique (8)voir plus




{* *}