Murena est une série de bande dessinée historique belge écrite par Jean Dufaux et dessinée par Philippe Delaby puis Theo. La narration décrit le règne de l'empereur Néron dans la Rome antique de 54 à 68 et, en parallèle, l'évolution du héros éponyme, Lucius Murena. La série est éditée par Dargaud depuis 1997.
L'histoire se déroule dans la Rome antique, au Ier siècle, sous le règne des empereurs Claude puis Néron. Claude exprime des remords d'avoir négligé son fils biologique Britannicus au profit de son fils adoptif, Néron. de plus, il regrette d'avoir épousé Agrippine et il envisage de la répudier, car il souhaite se marier avec son amante Lollia Paulina. Devant cette double menace, l'impératrice intrigue pour assassiner sa rivale, avec l'accord passif de Néron. Or, Néron est ami avec Lucius Murena, fils de Lollia Paulina et héros éponyme de la série. Agrippine, par ailleurs, sollicite Locuste pour empoisonner Claude et installer Néron sur le trône. le récit met en parallèle l'évolution de Néron et celle de Lucius Murena, qui basculent progressivement dans la folie.
À la suite de l'assassinat de Claude, Néron monte sur le trône. Britannicus meurt à son tour dans des circonstances troubles et la rumeur attribue ce nouveau décès à Néron ; ce dernier devient la proie d'une folie, réelle ou supposée, qui le consume. À travers ces épisodes, nous voyons comment Néron sombre dans la cruauté, par un concours de circonstances, un jeu de manipulation et de vengeance…
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Jean DufauxGriffoGiacomo C. tome 15 sur 15
/5 22 notes
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Résumé :
Venise. Place de splendeurs et de ténèbres, de satins et de guenilles. Clé de voûte d'une société portée par la poésie et la philosophie, mais surtout gangrenée par le pouvoir, les intrigues, la jalousie Nul besoin de présenter encore Monsieur de C, illustre séducteur de ces dames, en perpétuelle quête de liberté et d'argent ! Le voilà cependant la proie de son plus tenace ennemi, le marquis San Vere. Leur ultime affrontement fera de Venise le théâtre troublant d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5)
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En fin de Tome 14, Giacomo commet le duel de trop. C'est la goutte qui fait déborder le vase de San Vere qui obtient du Doge l'autorisation d'emprisonner Giacomo. Il y met toute sa police et toute sa hagrne.
Ne se doutant de rien, Giacomo, fidèle à ses habitudes, court le guilledoux et trousse les jupons comme jamais. le tout dans une belle ambiance festive dans les ruelles de Venise et sur ses canaux.
Mais, en plus de la police, Giacomo va vite avoir le mari trompé sur le dos. Et si celui-ci est du genre impuissant et vieux, il est aussi teigneux et revanchard. Giacomo se retrouve enchaîné dans une cave sordide, prêt à être torturé. C'est mieux que la pendaison... bien que celle-ci lui est promise par San Vere qui finit par remettre la main sur son ennemi de toujours.
Les gueux de la couverture finiront par s'unir et déstabiliser le pouvoir afin que Giacomo puisse s'éclipser. Ce n'est pas du spoiler... tout lecteur sait que ce tome est le dernier de la première phase de Giacomo. D'ailleurs, un petit coup d'oeil à la biographie de Casanove permet de constater que le "crooner vénitien", le "Rocco des canaux", devra s'éclipser de la Cité des Doges suite à une affaire de moeurs et à une accusation de crime.
Un tome assez trépidant, donc, avec les ingrédients habituels de la série. Un peu de nostalgie aussi quand Giacomo repense brièvement aux circonstances dans lesquelles il a acquis Mimi sa souris. Une affaire de coeur, bien sûr.
Le dessin est globalement OK. Les amoureux de Venise retrouveront l'architecture impeccablement rendue. Les premiers plans sont bons. Par contre, le bât blesse au niveau des arrières-plans très peu travaillés (surtout pour les visages et les détails) ainsi que dans la mise en couleur. On a l'impression qu'on a confié la mise en couleur à un stagiaire en cours de formation et qui a appris à se servir de son logiciel la veille. C'est consternant. Je laisse 4 étoiles, mais honnêtement cela ne les vaut pas. J'ai eu beaucoup de mal à surmonter ma répulsion face aux planches. Par ailleurs, je ne suis pas sensible au passage au format agrandi. Agrandir les planches et moins travailler les détails avec des couleurs bâclées... c'est une combinaison malheureuse.
Je verse une larme sur Giacomo qui s'en va... en me disant qu'il méritait mieux comme dernier tome.
Ne se doutant de rien, Giacomo, fidèle à ses habitudes, court le guilledoux et trousse les jupons comme jamais. le tout dans une belle ambiance festive dans les ruelles de Venise et sur ses canaux.
Mais, en plus de la police, Giacomo va vite avoir le mari trompé sur le dos. Et si celui-ci est du genre impuissant et vieux, il est aussi teigneux et revanchard. Giacomo se retrouve enchaîné dans une cave sordide, prêt à être torturé. C'est mieux que la pendaison... bien que celle-ci lui est promise par San Vere qui finit par remettre la main sur son ennemi de toujours.
Les gueux de la couverture finiront par s'unir et déstabiliser le pouvoir afin que Giacomo puisse s'éclipser. Ce n'est pas du spoiler... tout lecteur sait que ce tome est le dernier de la première phase de Giacomo. D'ailleurs, un petit coup d'oeil à la biographie de Casanove permet de constater que le "crooner vénitien", le "Rocco des canaux", devra s'éclipser de la Cité des Doges suite à une affaire de moeurs et à une accusation de crime.
Un tome assez trépidant, donc, avec les ingrédients habituels de la série. Un peu de nostalgie aussi quand Giacomo repense brièvement aux circonstances dans lesquelles il a acquis Mimi sa souris. Une affaire de coeur, bien sûr.
Le dessin est globalement OK. Les amoureux de Venise retrouveront l'architecture impeccablement rendue. Les premiers plans sont bons. Par contre, le bât blesse au niveau des arrières-plans très peu travaillés (surtout pour les visages et les détails) ainsi que dans la mise en couleur. On a l'impression qu'on a confié la mise en couleur à un stagiaire en cours de formation et qui a appris à se servir de son logiciel la veille. C'est consternant. Je laisse 4 étoiles, mais honnêtement cela ne les vaut pas. J'ai eu beaucoup de mal à surmonter ma répulsion face aux planches. Par ailleurs, je ne suis pas sensible au passage au format agrandi. Agrandir les planches et moins travailler les détails avec des couleurs bâclées... c'est une combinaison malheureuse.
Je verse une larme sur Giacomo qui s'en va... en me disant qu'il méritait mieux comme dernier tome.
Quinzième et dernier tome de la série Giacomo C, La chanson des guenilles clôt les aventures de notre séducteur.
Dans ce volume, le marquis de San Vere ,chef de la police de Venise a tous les pouvoirs pour pourchasser dans toute la ville Giacomo apres son dernier duel. Pour lSan Vere, tous les coups sont permis pour attraper sa proie. Ce dernier va être aidé par ses amis, principalement par "les guenilles".
Contrairement aux tomes précédents, les dessins sont moins travaillés, moins précis, principalement les personnages...Venise restant toujours aussi bien restituée.
Au revoir Giacomo, merci du beau voyage à Venise que j'ai pu faire grâce à toi et cette série fort sympathique.
Dans ce volume, le marquis de San Vere ,chef de la police de Venise a tous les pouvoirs pour pourchasser dans toute la ville Giacomo apres son dernier duel. Pour lSan Vere, tous les coups sont permis pour attraper sa proie. Ce dernier va être aidé par ses amis, principalement par "les guenilles".
Contrairement aux tomes précédents, les dessins sont moins travaillés, moins précis, principalement les personnages...Venise restant toujours aussi bien restituée.
Au revoir Giacomo, merci du beau voyage à Venise que j'ai pu faire grâce à toi et cette série fort sympathique.
Le voici donc le dernier tome de la série "Giacomo C.".
À la fin de l'album précédent, le marquis de San Vere avait enfin obtenu, de la main même du doge, la permission d'arrêter Giacomo C. Cela signifiait également de gentiment le torturer puis de le condamner à mort.
Alors que le marquis fait placarder dans tout Venise des avis de recherche à son nom, Giacomo, ne se doutant de rien, continue sa vie de débauche (alcool, jeux et femmes).
Lorsque les hommes de la police du marquis repèrent enfin leur cible, l'album se transforme alors en une vaste course-poursuite dans toute la ville entre eux et Giacomo. Un Giacomo qui va recevoir le soutien de toutes les vénitiennes ainsi que celui de tous les gueux dont il avait su se faire des alliés au cours de ses aventures. Dans le camp d'en face, la maréchaussée se fera aider par tous les hommes cocufiés par le célèbre libertin. Et, tout à sa vengeance, le marquis va jusqu'à prendre en otage l'innocente Mimi pour mettre la main sur Giacomo.
Pour ce tome spécial, il ne fallait pas moins de 56 pages pour mettre un point final (temporaire) aux aventures de Giacomo. Dommage que l'ensemble soit gâché par un dessin et une colorisation de Griffo que je vais qualifier d'étrangement hideux.
À la fin de l'album précédent, le marquis de San Vere avait enfin obtenu, de la main même du doge, la permission d'arrêter Giacomo C. Cela signifiait également de gentiment le torturer puis de le condamner à mort.
Alors que le marquis fait placarder dans tout Venise des avis de recherche à son nom, Giacomo, ne se doutant de rien, continue sa vie de débauche (alcool, jeux et femmes).
Lorsque les hommes de la police du marquis repèrent enfin leur cible, l'album se transforme alors en une vaste course-poursuite dans toute la ville entre eux et Giacomo. Un Giacomo qui va recevoir le soutien de toutes les vénitiennes ainsi que celui de tous les gueux dont il avait su se faire des alliés au cours de ses aventures. Dans le camp d'en face, la maréchaussée se fera aider par tous les hommes cocufiés par le célèbre libertin. Et, tout à sa vengeance, le marquis va jusqu'à prendre en otage l'innocente Mimi pour mettre la main sur Giacomo.
Pour ce tome spécial, il ne fallait pas moins de 56 pages pour mettre un point final (temporaire) aux aventures de Giacomo. Dommage que l'ensemble soit gâché par un dessin et une colorisation de Griffo que je vais qualifier d'étrangement hideux.
Un tome qui émerge positivement de la série, qui habituellement est déjà réussie.
Ce tome à l'humour plus marqué mais aussi plus corrosif. San Vere met toute sa perfidie à contribution pour faire exécuter Giacomo C.
La souris de Giacomo C. est prise en otage pour que Giacomo C. se rende à San Vere.
La ville est assiégée par la police.
Des tracts sont diffusés en grande quantité, et promettent une riche récompense à celui qui dénoncera où se trouve Giacomo C.
Pour autant, cela ne réussit qu'à séparer la ville en deux camps : les amies de Giacomo C. et ses ennemis : autrement dit, les femmes et les hommes. Celles qui souhaitent le protéger, et ceux qui veulent le vendre à la police.
Un tome truffé de pointes d'humour, qui serait le dernier de la série : on espère que non, et que les auteurs sauront se réinventer et produire encore un tome ou deux de cette trempe !
Ce tome à l'humour plus marqué mais aussi plus corrosif. San Vere met toute sa perfidie à contribution pour faire exécuter Giacomo C.
La souris de Giacomo C. est prise en otage pour que Giacomo C. se rende à San Vere.
La ville est assiégée par la police.
Des tracts sont diffusés en grande quantité, et promettent une riche récompense à celui qui dénoncera où se trouve Giacomo C.
Pour autant, cela ne réussit qu'à séparer la ville en deux camps : les amies de Giacomo C. et ses ennemis : autrement dit, les femmes et les hommes. Celles qui souhaitent le protéger, et ceux qui veulent le vendre à la police.
Un tome truffé de pointes d'humour, qui serait le dernier de la série : on espère que non, et que les auteurs sauront se réinventer et produire encore un tome ou deux de cette trempe !
La fin émouvante des aventures de Giacomo C.
Les gueux saluent, dans cet ultime opus, la seule vraie noblesse;celle du coeur.
Giacomo, finalement, c'est un peu "l'Oncle Benjamin" de Claude Tillier à Venise.
Les gueux saluent, dans cet ultime opus, la seule vraie noblesse;celle du coeur.
Giacomo, finalement, c'est un peu "l'Oncle Benjamin" de Claude Tillier à Venise.
critiques presse (1)
Ne passez pas à côté de ce grand classique de la BD historique d'aventure. Un voyage à Venise qui vous dépaysera totalement.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (4)
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- Marquis de San Vere : Madame Aquali ?
- Homme : Oui, je m’y rendais ce matin… Un rendez-vous quotidien avec la petite Nanette. Cette fille parvient à me décharger la bile qui m’encombre. On me réponds : Nanette n’est pas disponible ! Je m’étonne mais bon, le temps presse. Je demande Melle Ninon. Elle est sortie. Melle Sandra ? Elle est malade. On me refile une fille qui louche et qui bave. C’en est trop, je m’insurge, j’avais déjà le pantalon au plancher, vous comprenez...
- Homme : Oui, je m’y rendais ce matin… Un rendez-vous quotidien avec la petite Nanette. Cette fille parvient à me décharger la bile qui m’encombre. On me réponds : Nanette n’est pas disponible ! Je m’étonne mais bon, le temps presse. Je demande Melle Ninon. Elle est sortie. Melle Sandra ? Elle est malade. On me refile une fille qui louche et qui bave. C’en est trop, je m’insurge, j’avais déjà le pantalon au plancher, vous comprenez...
Guenilles!...On a osé me traiter de tas de guenilles ! Moi, Zippo, mendiant de métier, treizième du nom, fils d'une manchote et d'un cracheur de feu , tous aveugles de naissance. Jamais un membre, même amputé, de ma famille ne fut insulté ainsi !
- Alors mieux vaut tuer un innocent que d'avouer s'être trompé ?!
- Signorina, un doge ne se trompe jamais !
- Signorina, un doge ne se trompe jamais !
Et j'enrageais. Ce qui a fini par me donner ce teint bilieux qui ne semble point plaire aux dames.
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