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Critique de Davalian


Trois ans se sont écoulés depuis le redémarrage de la série Murena et la reprise des dessins par Théo, conséquence du décès inattendu de regretté Philippe Delaby. Après le banquet, c'est avec un sentiment d'angoisse que les adeptes de la première heure vont se plonger dans ce nouveau titre.

Force est de constater que les dessins restent très différents. Il est toujours difficile de distinguer certains personnages, tandis que les traits d'autres paraissent quelque peu changés, différents. Lucius Murena connaîtra au fil de l'album une évolution surprenante, témoignage de son évolution psychologique, de sa lutte contre la folie. Sa nouvelle apparence est très différente de celle retenue depuis l'incendie de Rome et rappelle les premiers albums de la série. de même les décors paraissent tout à la fois trop chargés et le trait manque parfois de précision.

Personnage secondaire à l'importance affirmée dès la première de couverture, Lémuria devient l'antagoniste de Murena. Il s'agit là d'une nouvelle grande figure féminine, très différente de celles que nous avons pu croiser tout au long de cette geste romaine. Une nouvelle figure apparue en cours de chemin fera également parler d'elle. Il y a donc ici matière à laisser des intrigues à exploiter dans les derniers volumes de la série.

Les personnages sont ici l'un des points forts, même si l'intrigue progresse lentement. L'empereur est revenu sur les premières évidences et veut à nouveau faire confiance à Murena, pendant que celui-ci tente de retrouver, péniblement son chemin. Pendant ce temps, la conspiration de Pison n'avance guère et fait du sur place.

Lemuria n'est pas un chef d'oeuvre absolu, l'un de ces albums dont tout le monde se souvient. Il tente d'approfondir un cycle qui en devient progressivement passionnant à force d'introduire de nouvelles têtes, de jouer avec les anciennes et de multiplier les références aux volumes précédents, sans pour autant égaler les cycles précédents.

Un bon cru mais qui laissera le lecteur avec un sentiment de frustration : c'elle d'une nouvelle longue attente en perspective avant de pouvoir connaître la suite.
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