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Critique de Eric76


« Les morts ont la voix basse ». Oublié l'Empereur Claude, mort assassiné ; oubliés tous ces sacrifiés pour permettre au jeune Néron d'accéder au trône suprême… La vie continue, et on salue servilement les nouveaux Maîtres de Rome.
Agrippine, aussi belle que cruelle, aussi raffinée que froide, aussi svelte que perverse, peut savourer son triomphe. Après tant de meurtres, de tortueux stratagèmes, de coups bas, de corruption, le monde va enfin lui appartenir. le pouvoir sera entre ses mains, une fois le dernier obstacle franchi : Néron, son propre fils ! Un gentillet, un benêt amoureux fou d'une esclave belle comme Venus. Elle le balaiera comme fétu de paille…
Sacrée femme, cette Agrippine ! Seulement, elle se trompe au sujet de son fils. Elle ne voit pas que Néron discute avec les Dieux qui lui donnent la voie. Elle ne soupçonne pas ce feu qui le consume de l'intérieur…
De sable et de sang. le sable pour la fragilité des destins ; le sang pour ceux qui ont le malheur de servir tous ces Maîtres-assassins…
Corps virils, corps déliés, ombres inquiétantes, le souffle des Dieux sur des nuques fragiles : une BD qui donne la part belle à la violence des sentiments et de l'ambition démesurée.
Une bonne BD qui se rapproche aussi, autant que faire se peut, de la vérité historique.


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