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« Les morts ont la voix basse ». Oublié l'Empereur Claude, mort assassiné ; oubliés tous ces sacrifiés pour permettre au jeune Néron d'accéder au trône suprême… La vie continue, et on salue servilement les nouveaux Maîtres de Rome.
Agrippine, aussi belle que cruelle, aussi raffinée que froide, aussi svelte que perverse, peut savourer son triomphe. Après tant de meurtres, de tortueux stratagèmes, de coups bas, de corruption, le monde va enfin lui appartenir. le pouvoir sera entre ses mains, une fois le dernier obstacle franchi : Néron, son propre fils ! Un gentillet, un benêt amoureux fou d'une esclave belle comme Venus. Elle le balaiera comme fétu de paille…
Sacrée femme, cette Agrippine ! Seulement, elle se trompe au sujet de son fils. Elle ne voit pas que Néron discute avec les Dieux qui lui donnent la voie. Elle ne soupçonne pas ce feu qui le consume de l'intérieur…
De sable et de sang. le sable pour la fragilité des destins ; le sang pour ceux qui ont le malheur de servir tous ces Maîtres-assassins…
Corps virils, corps déliés, ombres inquiétantes, le souffle des Dieux sur des nuques fragiles : une BD qui donne la part belle à la violence des sentiments et de l'ambition démesurée.
Une bonne BD qui se rapproche aussi, autant que faire se peut, de la vérité historique.


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Parole de sage. Avoir beaucoup ou suffisamment, tout est là....Celui qui a beaucoup en veut toujours plus...C'est bien la preuve qu'il n'en a pas suffisament. Celui qui en a suffisament a obtenu ce qu'il n'est jamais donné au riche de connaître...la fin de son désir ! (5)
(5) - Première leçon de morale donnée par Sénèque. Elle est tirée des Lettres à Lucilius. Lettre CXIX.
p22 + Glossaire

Agrippine avait épousé son oncle César Claudius en troisième noce, lui avait fait adopter son fils Néron, elle était ainsi prête à régner. On écarte le testament de Britannicus, l'enfant légitime de Claudius avec Messaline, on fait empoisonner le Claudius et le tour est joué, le ver est dans le fruit pourri du pouvoir. Sauf,....c'était sans compter le nombre de vers avides du pouvoir .
Générique de Fin :
Le poison, le nez-rond c'est Nectar à tata, ou Sénèque TARATATA
les festins, les fastes cérémonies, les orgies de leurs corps aises
c'est Nectar en Tulle , comme pour la femme à régner, Sénèque Tarentule...
si le poison avait le goût de réglisse, normal c'est nectar ZAN, ou Sénèque Tarzan...
Le précepteur de Néron, c'est Nécromancier, Sénèque Romancier (-4av JC; 65) auteur de Médée, la Troyenne...
si pour la musique on a eu :
"Un moody blues qui chante la nuit
Comme un satin de blanc marié
Et dans le port de cette nuit
Une fille qui tangue et vient mouiller
C'est Extra, c'est Extra, c'est Extra, c'est EXTRA" signé Léo Ferré

Ici je vous donne le LA du Refrain:
Dufaux - Delaby avec leur Murena
C'est NEC PLUS ULTRA
Sénèque plus Ultra.......



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Quand je pense qu'on reproche aux femmes modernes d'avoir le goût du pouvoir ! Il suffit de lire la vie d'Agrippine, épouse (remariée) de l'empereur Claude, belle-mère de Britannicus et surtout mère de Néron, dans une époque où la plus petite contrariété de ces grands personnages est punie de mort pour celui qui a eu le malheur ou la malchance de l'occasionner, pour se dire que le pouvoir occulte était bien pire que celui, assumé, des femmes de notre époque, que celles-ci n'ont rien inventé et que la plupart font plutôt figure de bisounours à côté de cette redoutable matrone, j'allais dire gorgone. Oui mesdames, notre autorité n'est que de la gnognotte à côté de cette passion du pouvoir (avis aux enfants qui se plaignent) qu'avait Agrippine ! Une fois de plus, Dufaux qui excelle dans les séries historiques, décrit avec justesse et brio cette époque plutôt sanglante que fut l'apogée de l'Empire romain dont Agrippine fut le pivot, substituant son fils Néron à son beau-fils Britannicus sur le trône, croyant ainsi pouvoir gouverner à sa place. Les évènements se retourneront contre elle, ainsi qu'il arrive souvent aux ambitieux sans limites et Rome sombrera avec Néron dans la folie et la décadence ainsi que chacun sait.
Dufaux n'en fait jamais trop : sanglant quand c'est nécessaire, il décrit les cruautés de ces braves gens avec réalisme mais sans excès, s'attachant à l'histoire et n'utilisant la violence que pour mieux montrer le caractère des personnages, et la brutalité de cette époque . Vivante, passionnante, cette série nous plonge au coeur d'une civilisation moribonde de par ses propres excès, les dessins donnent à l'action un relief particulièrement cru, tout en suivant de très près un scénario extrêmement bien construit et documenté. Très bonne lecture, à la fois divertissante et instructive. J'avais accroché dès le premier volume et j'ai poursuivi avec passion.
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Dans ce deuxième tome, celui qui se fait dorénavant appeler Néron est officiellement nommé empereur de Rome, reconnu par l'armée (et je dirais même acclamée par elle) ainsi que par les sénateurs. Une seule chose ne pourrait donc que le combler davantage, à savoir l'amour. Lui, il sait qui sera cette jeune femme qui sera, seule, capable de le lui apporter : il s'agit d'Acté, une jeune et belle esclave dont le lecteur a fait la connaissance dans le tome précédent. Bine qu'il ait décidé de la faire sienne et de la libérer de ses chaînes, l'aimera-t-elle en retour ?
Ici, bien des masques tombent puisque Lucius Murena, l'ami de Néron (enfin du moins l'était-il avant que ce dernier ne s'assoie sur le trône) commence à avoir de sérieux doutes quant à la personne qui a assassiné sa mère, la maîtresse de Claude, Lolia Paulina (voir premier tome).

Entre celui qui fut son plus fidèle ami et sa mère, l'impératrice Agrippine, Néron sera-t-il en mesure de faire les bons choix ou, au contraire, se laissera-t-il aveugler par sa soif de pouvoir ? Ah, le pouvoir, voilà l'un des plus terribles maux de tous les temps car au plus il est grand, au plus il peut changer le coeur des hommes et cela est très loin d'être une bonne chose. Au contraire, il les avilissent et les rendent, la plupart du temps, cruels et sans pitié. D'ailleurs, le jeune frère (enfin demi-frère pour être exacte) de Néron, Britannicus, le fils légitime de Claude en fera les frais dans cet épisode. de quelle manière ? Cela, je voue laisse le découvrir par vous-mêmes !

Un deuxième épisode à la hauteur du premier, toujours aussi bien travaillé graphiquement et qui nous promet une suite grandiose. Entre trahisons, complots et avidité de pouvoir et de sexe (puisque telle était l'époque romaine et continuera, malheureusement à l'être), rien n'est oublié par mes auteurs de cette série que je vous recommande, pour ceux et celles qui ne l'auraient pas déjà lue, bien entendu !
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Après le préambule consacré à l'histoire de Claude, on passe aux choses sérieuses dans ce deuxième tome de "Murena", avec le fameux empereur romain Néron, qui devient un premier rôle.
Il n'en reste pas moins que l'on se demande qui est vraiment le héros : lui, ou sa mère Agrippine ?
Peu importe, le plaisir est là : "Murena" est décidément une série de bandes dessinées dramatiques, épiques, passionnantes.
L'intensité dramatique est extrême dans chacun des tomes, et… Cela progresse de tomes en tomes !...
Bref, excellent.
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Maîtrisant mieux le contexte de cette période, j'ai pu constater, dès les premières pages, le haut niveau de qualité des dessins. J'ai été impressionné par le souci du détail, incroyable.

Ce deuxième tome m'a permis de connaître un Néron différent du personnage que j'avais vu dans les films. Dans le premier tome, nous le voyons tenter de rencontrer Actée. Dans le 2ème, nous le voyons amoureux de cette même Actée. De plus, il est sensible au deuil de Murena.

Oui, je sais, chassez le naturel et il reviendra au galop... Un peu plus loin, j'ai retrouvé le Néron que je connaissais. Je n'ai donc pas été surpris par le haut niveau de barbarie, où la vie d'un être humain n'a pas plus d'importance que celle d'un animal. Le pouvoir avant tout. Il faut éliminer tout ce qui peut y porter ombrage.

Je connaissais Sénèque par sa sagesse et j'ai été fort surpris de le voir être partie prenante de la comédie du couronnement de Néron.

Un bon départ pour nous préparer pour la suite.
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César est mort, vive César !
Grâce aux calculs politiques de sa mère, Néron devient empereur de Rome. Son attirance obsessionnelle pour une jeune esclave ravit sa mère qui voit ainsi l'occasion de tenir seule les rênes de l'Empire. Aidée par son esclave Draxius, ancien gladiateur, elle poursuit l'avancée de ses pions sur l'échiquier politique.
Le jeune Brittanicus, fils naturel de César, apprend le complot qui a coûté la vie à son père et entend bien contester le pouvoir à Néron.

Les auteurs jouent sur une alternance de couleurs vives et de planches monochromes pour marquer le rythme de la BD. le scenario est assez mouvementé puisque la transition du pouvoir est marquée par la découverte du complot. Les gladiateurs sont de retour dans le rôle de garde-corps. le récit est violent, entre la figure maternelle obsédée par le pouvoir et les deux fils qui s'affrontent pour le trône, le climat politique est tendu, chaque faux pas sévèrement puni.

Une très bonne suite.
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L'empereur est mort : vive l'empereur ! Néron succède à son beau-père Claude, grâce à sa mère : l'ambitieuse Agrippine !
Les luttes de pouvoir continuent de plus bel et chacun doit choisir son camp et surtout bien le choisir - question de survie !
Britannicus apprend par un ancien pion d'Agrippine que sur son lit de mort son père répudiait la belle-mère et répudiait son fils adoptif.
Murena se confie à son ami Néron sur le fait qu'il a retrouvé la trace de ceux qui ont assassiné sa mère... une découverte qui mettrait potentiellement le nouveau César dans une position bien inconfortable.

Chacun place ses pions et élabore les meilleures stratégies possibles. Attention, tous les coups sont permis : cela assure une suite sans doute bien prometteuse !
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Ce deuxième tome se déroule de la mort de l'empereur Claude à celle de son fils Brittanicus, au moment de l'avènement de Néron.
Murena est en peu plus en retrait que dans le premier tome, mais se pose des questions sur les assassins de sa mère.
Les dessins rendent de manière très précise l'atmosphère de la Rome antique.
Quand graphismes et scénario sont d'une telle qualité, cela donne une série de haute tenue.
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La constance et la minutie du travail du duo Dufaux/Delaby sont remarquables : de la documentation assidue à la densité du récit en passant par les dessins toujours aussi propres, rien n'est laissé au hasard. Cette saga Murena débute décidément sous les meilleurs auspices.

Ce second volet marche sagement dans les sillons de son aîné et peut-être bien un peu trop d'ailleurs. Seule - toute petite promis - ombre au tableau, la trame très (trop ?) similaire à celle du premier tome contrarie légèrement le dénouement dont les traits redondant et prévisible n'échapperont pas aux plus exigeants.

Passé ce détail un tantinet tatillon, je vous l'accorde, le plaisir est toujours au rendez-vous, je vous rassure, avec au menu un fabuleux lot de mesquines conspirations et lâches fourberies hautes en couleur. La Rome Antique farde en son sein les plus vils instincts des Hommes et notre binôme belge se donne à coeur joie d'exhiber ce théâtre des âmes torturées dans le plus pur respect de notre héritage culturel.

Sublimée par le coup de crayon pointu de Delaby, cette sinistre tragédie judio-claudienne ne manquera pas de susciter en vous une malsaine délectation face à ce fulminant assortiment des desseins les plus retors qui ont écrit L Histoire en lettres de sang. Jamais il n'a été si délectable de s'instruire, d'ailleurs qui a dit qu'on ne pouvait lier l'utile et l'agréable ?
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