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Critique de Syl


L'empereur Claude est mort et peu de temps après son fils l'a suivi. Britannicus n'est plus un obstacle à Néron, le cinquième empereur, acclamé par l'armée, le sénat et le peuple.

Depuis quelques temps, Néron essaie d'éviter sa mère Agrippine. Les rumeurs qui circulent sur les décès de Claude et de Britannicus, gangrènent sa vie. Leurs relations, basées plus sur des ambitions démesurées que sur des rapports maternels et filiaux, deviennent dangereuses. Il veut cureter et cautériser certaines nécroses qui le lient à elle. Ainsi, il exile Pallas, l'affranchi de sa mère, incarcère Locuste, la sorcière empoisonneuse et fait tuer des témoins. Personne ne pourra témoigner de la perfidie de sa mère et de sa complicité. Conseillé par Sénèque le philosophe, Néron désire faire venir à Rome sa tante Domitia Lepida, la seule qui le comprend et l'aime sincèrement. Mais une conspiration d'une grande cruauté changera ses plans... Agrippine veille, perfide, sans scrupule, aidée de son nouvel assistant, Draxius.

Murena, de la villa de son ami Pétrone, commence à songer à sa justice. La mort de sa mère ne restera pas impunie. Menant son enquête dans différents milieux, il découvre que la moindre de ses pistes le mène vers des personnes défuntes. Aidé par Balba qui cherche à punir le meurtrier de son maître Britannicus, ils chercheront vengeance jusqu'à la disgrâce.

Sur le fil d'un rasoir, une autre silhouette se profile... celle de Poppée, une femme qui n'a rien à envier à l'appétit d'Agrippine, "la meilleure des mères"...

Très belle découverte ! Une épopée antique passionnante ! Ces deux tomes ferment le premier cycle au nom de la mère, laissant une ouverture sur le deuxième qui relatera celui de l'épouse. Dans les dernières pages de ce quatrième tome, on sent la vulnérabilité de Néron qui de victime se place en bourreau. La violence dans ce contexte historique se lit et se visualise sans répulsion, elle est, hélas !, légitime pour l'époque.
Sans attendre, je vais commander la suite.
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