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Critique de Eric76


Pour vivre heureux, vivons caché… Et pour vivre tout court, vivons loin de la cour de Rome livrée aux caprices et à la cruauté de Néron. Ses courtisans, par calcul, par intérêt, en font un Dieu et le pousse tout doucement vers la folie. « Néron n'est plus un corps, mais une statue qu'on admire », du moins craintivement…
C'est ce qu'a compris Lucius Murena, le héros très discret de cette formidable saga (le seul aussi à être sain d'esprit au milieu de cette ménagerie de fous). Il préfère vivre son amour tout neuf loin des tapages de la cour et de ses passions enfiévrées.
Néron est décidément un drôle de personnage. Déifié côté face ; côté pile, simple marionnette de femmes fortes et ambitieuses. Hier, Agrippine ; aujourd'hui Poppée, « la nouvelle favorite, dont l'astre monte, un astre noir, destructeur… »
Pauvre Néron, on deviendrait fou à moins…
Et puis il y a Britannicus, ce fantôme du passé qui ne cesse de le poursuivre, de le hanter. À travers les traits d'une femme inconnue, c'est bien la vengeance de Britannicus qui lui fera perdre cette grande course de chars destinée à faire de lui le nouveau héros de la plèbe.
Un Néron qui échappe à la raison ; une Poppée dont ne connait pas véritablement les desseins, sinon qu'ils sont noirs et tortueux ; des courtisans qui attendent la prochaine curée…
Les tomes suivants promettent d'être flamboyants…
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