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Critique de Taraxacum


Quand Alexandre Dumas publie le Chevalier d'Harmental, il est surtout célèbre pour son oeuvre de dramaturge. Il a déjà publié des romans, comme Othon l'Archer, mais pas encore ses longs et délicieux romans historiques où l'Histoire de France pétille de sa verve... le Chevalier d'Harmental est donc un commencement et un excellent. Sous la régence de Philippe d'Orléans, le héros éponyme a perdu à la fois son commandement et sa maitresse et ne semble pas trop quoi savoir faire de son existence. L'ébauche d'une conjuration lui semble une cause à laquelle se dévouer et le voilà partie prenante d'une tentative d'expédier Philippe d'Orléans dans une geôle espagnole.
Contrairement aux Mousquetaires, il n'y a pas de mélancolie ou de nostalgie dans le Chevalier d'Harmental: oui, on se donne des coups d'épée et on conspire, mais le tout dans le bon gout et la bonne humeur et les coeurs brisés à la Athos ne sont pas encore à la mode!
D'ailleurs, parlant personnage ultra célèbre, devinez quel mousquetaire d'un roman pas encore écrit Dumas met en scène ici? D'Artagnan lui même, pas encore élevé au rang de personnage principal, et à vrai dire différent de sa version future puisque d'une autre génération, mais D Artagnan quand même, Mousquetaire toujours!

Si le personnage principal manque des fêlures et défauts qui rendent si intéressants les plus célèbres héros de Dumas, ce roman est une très agréable découverte, coups d'épées et conspirations à l'appui, et un de ces Dumas qui mériteraient d'être plus connus.
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