On n'aborde pas un livre de
Marguerite Duras comme si c'était celui d'un auteur inconnu,
Marguerite Duras quand même ! c'est une grande dame ! Hé oui, et c'est sans doute pour cette raison que j'ai eu cette petite appréhension en ouvrant ce roman.
Très vite j'ai eu la confirmation que ne suis pas une adepte de son style.
Oui bien sûr elle a réussi à nous faire ressentir cette chaleur lourde presque poisseuse de l'Espagne en été et a su créer une atmosphère pesante, lourde elle aussi.
L'histoire quant à elle reste banale, Maria, Pierre et leur fille Judith partent en vacances à Madrid avec leur amie Claire qui est aussi la maîtresse de Pierre. Ce n'est donc pas l'originalité du thème qui fait la saveur de ce livre mais bien la plume de
Duras qui est, il faut le reconnaître singulière et efficace mais celle-ci ne me convient pas. Beaucoup trop rêche pour moi, elle manque de psychologie. Les personnages sont presque désincarnés, ils manquent de chaleur, d'émotion. Je ne peux pas dire que je suis restée insensible car tout en écrivant ce billet, je suis tiraillée par cette histoire mais ce n'est pas un style dans lequel je me retrouve.
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