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Critique de Marti94


Le numéro 225 de l'avant-scène cinéma d'avril 1979 propose 2 textes de Marguerite Duras mais une seule histoire, celle du souvenir de l'amour, de la passion, et de l'impossibilité de la vivre.

« India song » se déroule dans les années 30 aux Indes et c'est une histoire où la musique à une grande importance d'où son merveilleux titre : on retrouve la musique du piano de l'ambassade, la musique des mots de la passion, la musique des mots de l'horreur, de la famine et de la lèpre, au bord du Gange.

« Son nom de Venise » reprend le texte de la « voix off » utilisé pour la bande-son d' « India song », mais sur d'autres images, celles des ruines du Palais Rotschild à Boulogne. Dans ce deuxième film expérimental, il n'y a pas d'acteurs, simplement des plans obsédants des façades, du parc, de pièces vides et délabrées, des caves... Dans cet univers abandonné des voix tentent de se souvenir d'une histoire : le vice consul de Lahore, homme détesté, dit son amour impossible à Anne-Marie Stretter, femme adorée, en créant un scandale lors d'une soirée à l'Ambassade de France à Calcutta...

Ce qui m'a fait frémir dans ces deux textes, c'est le fait que cette passion improbable baigne dans une ambiance de lèpre lancinante et que seule la musique redonne un peu de vie aux souvenirs d'une passion sans issue.

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