« elle s'est placée dans la société sans sa permission; la société se vengera »
Cet affreux sentiment de l'inutilité de l'existence, est celui qui déchire le plus profondément le cœur ; il me donna un tel dégoût de la vie, que je souhaitai sincèrement mourir de la maladie dont j'étais attaquée.
Il me disait pourtant à peu près tout ce qu’il me disait autrefois ; mais son amitié présente ressemblait à son amitié passée, comme la fleur artificielle ressemble à la fleur véritable : c’est la même chose, hors la vie et le parfum.
« mes talents seraient comme la fleur au poète anglais qui perdait son parfum dans le désert »
Je mourrai, me disais-je, je veux mourir, mais je ne veux pas laisser les passions haineuses approcher de mon cœur. Ourika est un enfant déshérité ; mais l’innocence lui reste : je ne la laisserai pas se flétrir en moi par l’ingratitude, je passerai sur la terre comme une ombre ; mais, dans le tombeau, j’aurai la paix. Ô mon Dieu ! ils sont déjà bien heureux ; eh bien ! donnez-leur encore la part d’Ourika, et laissez-la mourir comme la feuille tombe en automne. N’ai-je donc pas assez souffert ?
Il y a des illusions qui sont comme la lumière du jour: quand on les perd, tout disparaît avec elles.
L’opinion est comme une patrie ; c’est un bien dont on jouit ensemble ; on est frère pour la soutenir et pour la défendre.
Son amitié présente ressemblait à son amitié passée, comme la fleur artificielle ressemble à la fleur véritable : c'est la même chose, hors la vie et le parfum.
"Vous venez voir une personne bien malade! me dit-elle. A présent, je désire guérir, mais je ne l'ai pas toujours souhaité, et c'est peut-être ce qui m'a fait tant de mal."