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Critique de ATOS


On en a jamais fini avec Marguerite Duras. Éternellement. Elle traverse, revient, déplace, change l'angle. le couple. la femme; l'amant. la mer. le lieu. Une maison. Une heure. Une lumière précise. L'écriture est une marée. le même sable, le même ciel, la même femme, et tout est toujours bouleversé. Elle est précise, l'écriture de Duras. Dans l'image sur le silence, du regard sur l'absence. Théâtre, roman, cinéma, et puis cinéma, roman, théâtre. Un autre lieu, d'autres lumières, mais ce n'est jamais terminé avec Duras, jamais. Suzanna Andler c'est dèjà Vera Baxter. Il y a toujours une question d'origine chez Duras. La musique duras-sienne on l'a ou pas. Je ne discute même pas avec celles et ceux qui ne l'entendent pas. Duras c'est un poème universel et à la fois un dialogue très personnel. Et cette voix, quelque soit le lieu, quelque soit l'interprète, cette voix là ça ne s'oublie pas.
Je ne sais plus qui a écrit que la musique est la nostalgie d'un bonheur. Cette musique là non plus ne s'oublie pas.
Le bonheur de retrouver M.D. La curiosité de découvrir prochainement le prochain film de Benoît Jacquot.
Astrid Shriqui Garain
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