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Critique de Cristina21


J'ai découvert Sabine Durrant avec son premier roman "Ce que tu veux" qui m'avait beaucoup plu. Avec ce second roman, je n'ai pas éprouvé le même plaisir de lecture. On suit les apitoiements de Paul, écrivain se reposant sur de vieux lauriers, flemmard, sans le sou, ne possédant rien, vantard, envieux, profiteur et surtout menteur. La liste est longue... Et quand l'histoire avance lentement et qu'il n'y a pas d'action, c'est dur de s'y intéresser quand on ne peut que détester le personnage principal...

En bon opportuniste qu'il est, Paul a séduit Alice, l'amie d'Andrew, dans le but de profiter d'elle. Tel un parasite, il va s'immiscer dans sa vie. Excellant dans ses mensonges et persuadé d'être le manipulateur, il la rejoint en Grèce où elle y passe ses vacances avec ses enfants, Andrew et sa famille. Mais dès son arrivée sur place, on se demande qui, finalement, manipule qui. On découvre que tous les autres protagonistes sont eux aussi faux et hypocrites, et cherchent à dissimuler certaines choses en jouant un double jeu. La tension montre entre eux. Au fil de la lecture, un sentiment de malaise s'installe, on cherche à savoir ce qui se trame.

La disparition non élucidée d'une jeune femme il y a dix ans, un viol à la sortie d'une boîte de nuit, un meurtre, et les mensonges de Paul dans lesquels il s'enlise sont autant d'événements qui vont venir troubler ses vacances, qu'il rêvait idylliques, et les transformer en cauchemar... Un piège est entrain de se refermer sur lui.

Ce roman mérite tout de même qu'on persévère dans sa lecture. le dénouement m'a réellement surprise car je ne m'attendais pas à un tel retournement de situation. Je reste tout de même sur ma fin car l'épilogue ne dit pas ce qu'il advient de Paul. Même si le proverbe dit "Tel est pris qui croyait prendre", Paul, aussi détestable soit-il, ne méritait pas un tel sort...
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