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Critique de PhilippeCastellain


Lawrence Durell, l'auteur renommé du ‘Quatuor d'Alexandrie', avait un frère nommé Gerald. Celui-ci était un naturaliste réputé, qui a révolutionné le monde des zoos, mais c'était également un écrivain qui racontait avec beaucoup d'humour ses démêlés avec la faune sauvage. Très célèbre en Grande-Bretagne, beaucoup moins en France, il est aussi l'auteur de quelques romans où se retrouve également son humour.

Celui-ci, plutôt destiné à la jeunesse mais fonctionnant très bien avec les adultes, s'inspire des vacances en famille en Grèce de sa jeunesse. Dans une petite île des Cyclades, une famille britannique revient tous les étés. le père et la mère sont aimablement à l'ouest ; les deux enfants ont pour plus grand ami Yani, un garçon orphelin que le maire du village déteste. Ce dernier a mis en oeuvre un plan machiavélique pour le spolier de ses biens. Pour le sauver, les enfants décident d'enlever tous les ânes de l'île, et de les dissimuler dans une baie discrète ! Sans ses ânes, c'est toutes l'économie de l'île qui est paralysée…

Les policiers grecs, bien que fans de Sherlock Holmes, brillent par leur inefficacité. Les ânes sont ravis de ces vacances improvisées, les habitants paniqués, les enfants exultent. La morale de l'histoire, on ne peut plus charmante, est que si les hommes mettaient plus d'efforts à aimer leurs ânes qu'à se détester entre eux, le monde irait mieux. On ne peut qu'approuver et acheter des carottes.
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