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Critique de Isacom


Des petits chapitres. Souvent sans majuscules ni ponctuation. Avec des titres étranges. Qui se terminent chacun par un courrier signé de noms différents. Et tout aussi étranges. homère la salope. Matamore Snifamor. mec plastoc.
Au début, l'écriture débridée révulse carrément. On feuillette en sautant des pages. On tombe sur des foules de noms inconnus : musiciens ? Politiciens ? Capitalistes ? ("Phombus Pucker" ? Sérieux ?) Sur des phrases en espagnol. Puis on lit des passages rigolos, on tombe sur des inventions loufoques. On revient en arrière. On revient au début. Et puis on est happé, et on ne décroche plus jusqu'à la fin.
Plein de monde dans ce livre, plein de tranches de vie de personnes ordinaires auxquelles arrivent des choses extraordinaires, des magouilleurs, des amoureux, des victimes de violences policières... Un portrait bien crado des États-Unis, dans une poésie déjantée extraordinairement inventive (et sans doute pas à jeun).
Toute ma compassion va au traducteur Daniel Bismuth, qui a dû en baver pour sortir quelque chose d'aussi réussi.
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