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Critique de palamede


Pour Anthime, ça a commencé lors d'une promenade à bicyclette par une belle journée d'août, quand le son des cloches a résonné dans l'air chaud et qu'il a reconnu le tocsin. « Le tocsin, vu l'état présent du monde, signifiait à coup sûr la mobilisation. » Puis tout s'est enchaîné, Anthime et ses amis sont devenus des soldats — partant se battre la fleur au fusil, selon l'expression consacrée, car la guerre ils ignoraient ce que c’était. Et que de toute façon, on prédisait qu'elle serait courte. On connaît la suite, la guerre qui s'éternise, les tranchées, la boue, l'ennui, le froid et la faim, les rats et les poux, les blessures atroces, les morts toujours plus nombreux, et le peloton d'exécution pour les récalcitrants.

Jean Echenoz, l'air de rien, signe avec 14 un livre exceptionnel sur une des plus grandes absurdités du vingtième siècle. Concis, ironique, factuel, il raconte la Grande Guerre du point de vue des soldats, des millions sacrifiés, victimes de la folie des hommes.
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