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Citations sur Dicte Svendsen, tome 2 : Organes vitaux (28)

Les événements récents lui avaient appris que la vie était trop courte pour être gâchée par des regrets ou perdue à vouloir sans cesse déterrer le passé.
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C'est un meurtre rituel n'est-ce pas? Ce truc avec les yeux?
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Il n'y a rien de séduisant dans la mort, mais elle présente parfois des circonstances atténuantes.
Comme à cet instant, avec le soleil qui brillait au-dessus du cimetière, et un merle qui avait choisi ce moment pour se mettre à chanter au sommet d’un bouleau.
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IL FALLAIT SURTOUT QUE ÇA FASSE MAL. Elle ne pensait jamais à cela autrement que par le terme Ça. Tout comme elle ne pensait jamais à lui, autrement qu’en disant Lui. Elle n’avait jamais cherché à en analyser les raisons. Parce qu’elle savait que si elle commençait à le faire, cela n’aurait pas de fin.
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Elle comprenait sa gravité. C’était une sorte d’instinct, qu’ils partageaient de manière identique, même s’ils n’en avaient jamais parlé ensemble. En règle générale, ils n’avaient que rarement l’occasion de discuter d’égal à égal, et ils avaient toujours laissé de côté cette chose qu’ils se savaient commune, qu’ils le veuillent ou non. C’était comme si tous deux étaient poussés par la curiosité envers le mal, ou envers ceux susceptibles de le créer. Comme si, chacun à sa façon, ils s’étaient donné pour mission de rétablir l’ordre à partir du chaos, qui surgissait toujours lorsque les causes d’un décès n’étaient pas naturelles. Lui, soutenu par la loi et par sa position de responsable de la brigade criminelle d’Århus, que l’on appelait également, depuis la nouvelle réforme de la police, le Centre de Recherche de Police du Jutland de l’Est. Elle, avec les quelques armes qu’elle possédait, et son besoin éternel de poser des questions et de faire naître la vérité du mensonge.
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– Tu trouves quelque chose ?
Le médecin légiste répondit par un gargouillement, avant d’ouvrir sa mallette et d’en extraire une longue pince. Wagner se pencha à côté de lui.
– J’ai l’impression qu’il y a un objet à l’intérieur, dit Gormsen comme pour lui-même. Si seulement j’arrivais à le manipuler.
Ils attendirent pendant ce qui leur sembla une éternité, avant qu’il ne parvienne à desserrer la mâchoire de la victime. Gormsen enfonça deux doigts gantés de latex dans sa bouche et en retira une sorte de bille. Il la fit tourner pour l’observer, et Wagner poussa un cri lorsqu’il reconnut un œil, de couleur bleue, en train de le fixer.
– Son propre œil ? Est-ce que c’est son propre œil ?
Gormsen secoua la tête en tapotant la surface luisante du bout de sa pince.
– Je ne pense pas, sauf si elle avait un œil de verre.
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Rencontrer Dicte Svendsen dans le privé, c’était comme s’imaginer qu’on pouvait tenir une réunion avec un général israélien sans aborder la question du Moyen-Orient. Il était certain que Bo Skytte et elle se trouvaient quelque part derrière les bandeaux de sécurité.
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Wagner pensa soudain à Dicte Svendsen. Lorsque la femme d’un homme est amie avec une journaliste de la rubrique criminelle, c’est comme être marié avec la presse en personne. Cependant, il n’était pas si fréquent qu’elles se rencontrent.
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– Le meurtrier a ôté les yeux, dit Gormsen. Mais pas seulement. Il a aussi coupé les paupières et les a retirées.
– Pourquoi ? demanda Wagner. Pour quelle raison ?
Gormsen haussa les épaules.
– Pour prévenir de quelque chose, peut-être ?
– Pour effrayer d’autres victimes potentielles, tu veux dire ? Une méthode mafieuse ?
De ses mains couvertes de latex, Gormsen fit tourner le visage de la fille de gauche à droite.
– À toi de le découvrir, dit-il doucement. Moi, je ne suis que le docteur des morts ici.
Ils savaient pourtant tous deux qu’il était bien plus que cela.
– Heure du décès ?
– Début de rigidité et formation de taches mortuaires, en considérant la température du corps… hum… difficile d’être précis, mais je dirais que cela remonte à trois ou quatre heures. Il faut l’emporter et l’ouvrir.
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Le médecin légiste s’accroupit à son tour près du cadavre et se mit au travail. Wagner remarqua aussitôt la manière dont son regard enregistrait le jeans usé, le T-shirt rose trop moulant, la tête, appuyée contre la portière du passager, le cou long et fin, les traits réguliers, la peau du visage, jeune et bien entretenue. Peut-être avait-elle du maquillage autour des yeux ? Cela, ils ne le sauraient sans doute jamais, car il n’y avait plus de paupières. Gormsen prit la température du corps.
– Identité ? demanda-t-il.
– Pas de sac, expliqua Jan Hansen. Rien dans les poches susceptible de nous donner une indication.
Gormsen baissa les yeux.
– Pas non plus de chaussures.
Les pieds de la jeune fille étaient petits et bien formés. Les ongles étaient laqués d’un vernis rose nacré. Des sandales avaient laissé des traces de pigmentation sur sa peau.
– Elle n’a pas dû rester longtemps ici, c’est évident. Quelqu’un l’y a déposée. Mais quand ? Pendant le match ? À quel moment a-t-elle été découverte ? demanda Gormsen.
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