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Critique de Sofiert
R. J Ellory a commis une erreur fondamentale, qui nous le rend très antipathique et suffisant en tant qu'homme, lorsque l'on a découvert qu'il rédigeait des critiques très négatives envers ses concurrents sur Amazon et, au contraire, allait jusqu'à s'auto-qualifier de « l'un des plus talentueux auteurs d'aujourd'hui ».
D'autant plus qu'il n'avait nul besoin de cette publicité mensongère. J'ai lu et beaucoup apprécié la plupart de ses livres qui représentent davantage que le genre auquel il appartient.
L'intrigue policière est toujours efficace et bien construite, mais c'est surtout l'atmosphère qu'il met en place, la densité de ses personnages ambivalents et le regard attentif qu'il porte sur la société.
Dans l'Amérique rurale des années 50, la paranoïa est à son comble lorsqu'un cirque vient s'installer en ville.
Dans l'Amérique des années 50, la paranoïa est à son comble lorsque l'on prononce le mot communisme.
Dans l'Amérique des années 50, lorsque l'on est un agent du FBI, on pense raison, efficacité, loyauté, preuves tangibles.
A partir de ces inquiétudes, de ces angoisses, de ces préjugés, Ellroy construit une histoire qui va remettre en question toutes les certitudes.
Les personnages du roman nourrissent une vision du monde qui doit évoluer tout au long des événements, se transformer et même s'inverser.
Le portrait de Michael Travis, le jeune enquêteur, se construit, comme souvent chez Ellroy, sur les fantômes d'un passé qui le hante. Son père, un alcoolique violent, a été tué par sa mère sous ses yeux. Devenue folle, celle-ci a été exécutée.
A la recherche d'un cadre strict qui le rassure, il s'engage dans le FBI et se consacre entièrement à son travail.
Jusqu'au jour où on lui confie une enquête sur un cadavre découvert dans un cirque.
Entre télépathie et théorie du complot, entre pouvoirs surnaturels et machiavélisme politique, toutes ses certitudes vont vaciller.
Le cheminement de ce personnage, ainsi que celui d'une communauté, s'imbrique dans l'Histoire, et examine les travaux de recherche de la CIA et du FBI durant les années 1950, visant à développer les techniques de manipulation mentale. Il dénonce également le cynisme du pouvoir en place qui a recruté sciemment des scientifiques de l'Allemagne nazie pour lutter contre l'URSS.
Les amateurs de roman noir societal retrouveront donc ici tous les ingrédients nécessaires pour une lecture passionnante.
D'autant plus qu'il n'avait nul besoin de cette publicité mensongère. J'ai lu et beaucoup apprécié la plupart de ses livres qui représentent davantage que le genre auquel il appartient.
L'intrigue policière est toujours efficace et bien construite, mais c'est surtout l'atmosphère qu'il met en place, la densité de ses personnages ambivalents et le regard attentif qu'il porte sur la société.
Dans l'Amérique rurale des années 50, la paranoïa est à son comble lorsqu'un cirque vient s'installer en ville.
Dans l'Amérique des années 50, la paranoïa est à son comble lorsque l'on prononce le mot communisme.
Dans l'Amérique des années 50, lorsque l'on est un agent du FBI, on pense raison, efficacité, loyauté, preuves tangibles.
A partir de ces inquiétudes, de ces angoisses, de ces préjugés, Ellroy construit une histoire qui va remettre en question toutes les certitudes.
Les personnages du roman nourrissent une vision du monde qui doit évoluer tout au long des événements, se transformer et même s'inverser.
Le portrait de Michael Travis, le jeune enquêteur, se construit, comme souvent chez Ellroy, sur les fantômes d'un passé qui le hante. Son père, un alcoolique violent, a été tué par sa mère sous ses yeux. Devenue folle, celle-ci a été exécutée.
A la recherche d'un cadre strict qui le rassure, il s'engage dans le FBI et se consacre entièrement à son travail.
Jusqu'au jour où on lui confie une enquête sur un cadavre découvert dans un cirque.
Entre télépathie et théorie du complot, entre pouvoirs surnaturels et machiavélisme politique, toutes ses certitudes vont vaciller.
Le cheminement de ce personnage, ainsi que celui d'une communauté, s'imbrique dans l'Histoire, et examine les travaux de recherche de la CIA et du FBI durant les années 1950, visant à développer les techniques de manipulation mentale. Il dénonce également le cynisme du pouvoir en place qui a recruté sciemment des scientifiques de l'Allemagne nazie pour lutter contre l'URSS.
Les amateurs de roman noir societal retrouveront donc ici tous les ingrédients nécessaires pour une lecture passionnante.
