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Critique de GoodBooksGoodFriends


"La tempête qui vient, ce désastre qui ensauvage" WH Auden

Sitôt reçu, sitôt entamé et c'est parti pour près de 700 pages en compagnie de Hideo Ashida, Joan Conville, Elmer Jackson, Kay Lake et surtout le Loup, le charismatique Dudley Smith, adoré autant que redouté.

J'avais presque oublié à quel point lire Ellroy ne relève pas de la facilité et combien il faut être concentré pour savourer cette écriture incisive, ce flot d'informations à chaque ligne, cette lecture sous benzédrine.

Ellroy manie l'argot comme personne. Ellroy émaille son récit de ses obsessions : cherchez la femme, Beth Short... Ellroy mêle le réel et la fiction. Ellroy affine des personnages déjà d'une complexité admirable. .
À coups de courts chapitres au rythme syncopé, et donnant alternativement la parole à ses cinq principaux personnages, le maître du roman noir nous déroule 130 jours, en plein tumulte géopolitique, 130 jours qui se succèdent dans une succession de secrets, d'alliances, de trahisons.
Mais il sait aussi changer de style et c'est le cas lorsque Kay Lake prend la parole, au travers d'extraits de son journal ; le rythme est plus posé, les propos plus réfléchis. Elle est la seule narratrice à la première personne et c'est d'ailleurs à elle que reviendront les très beaux mots de la fin. #TeamKay

Et maintenant, c'est quand le prochain Ellroy ?
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