Premièrement, je tiens à saluer le travail de l'auteure concernant le worldbuilding. L'ambiance hivernale est là, la géopolitique est développée ; le lecteur est tout de suite immergé. Sans compter sur la plume qui, bien que dénuée de vocabulaire riche, est soignée.
Mais le récit n'échappe pas à certains clichés qui, pour le coup, sont impardonnables. La magie qui sort de nul part et qui paraît illimitée. La méchante sans nuance qui se trouve être la reine des Glaces - Andersen l'a instaurée il y a plus de 200 ans... Et le bail de l'élue d'une prophétie é-vi-dem-ment.
Parallèlement, le manque d'action se fait ressentir. Les idées de l'auteure ne sont pas toutes mauvaises mais elle ont un point commun, qui est leur exploitation superficielle. Après un début lent, on enchaîne avec des évènements oubliables et oubliés.
Il fallait creuser encore un peu mais le roman reste correct, malgré un happy ending forcé à la "Petite sirène" de disney - l'héroïne récupérant sa voix et réglant ainsi tous les problèmes de l'univers.
Commenter  J’apprécie         60