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Critique de Clemt


Marc Elsberg est pour moi un auteur à part dans l'univers des Thriller. Ce ne sont pas seulement des histoires qui entrainent le lecteur dans une course contre la montre pour résoudre un mystère qu'il nous propose, c'est aussi une mise en garde sur les dérives de plus en plus grandes de nos sociétés bardées de technologies. C'est ce qui fait qu'on adore ou qu'on déteste ces bouquins.

Depuis Black Out, qui a été un grand succès, la technique d'Elsberg est la même : un début compliqué qui propulse le lecteur dans un univers très technique, qu'il a du mal à appréhender, des personnages qui se retrouvent embarqués dans une spirale infernal dont ils n'arrivent pas à se sortir, pour se terminer sur une fin qui nous laisse entendre que le pire peut toujours arriver (ou le meilleur).

Cupide ne déroge donc pas à la règle. Ici, l'auteur s'attaque au monde de la finance et à ses dérives. Les clichés sur les ultra riches, qui ne sont jamais loin de la réalité il est vrai, vont bon train. Un prix Nobel meurt dans un accident de voiture mais un témoin jure qu'il s'agissait d'un assassinat. Mais face à des flics bornés (encore un cliché ?) le jeune homme se retrouve avec d'autres en quête de la vérité sur ce mystérieux accident.
Alternant entre cours d'économie (oui il y a même des schémas simplifiés) et course poursuite toutes plus improbables les unes que les autres, nos enquêteurs en herbe vont-ils réussir à faire éclater la vérité ?

Ce livre se lit plutôt bien même si certains passages sont assez compliqués à suivre. Enchainer des théories économiques, des courses poursuites, des scènes d'escalade digne d'un James Bond, sans jamais donner au lecteur le moindre début de réponse paraît au bout d'un moment assez agaçant. L'auteur en fait trop, aussi bien dans l'explication économique que dans le suspens et l'action. Or "le trop est l'ennemi du bien".

Arrivé au milieu du livre, on se lasse de ces exagérations et la fin paraît bien fade au regard de l'attente que l'auteur a créé tout au long de la lecture.

Pour conclure, ce n'est pas le meilleur Marc Elsberg. Ce dernier opus paraît moins abouti, moins travaillé. L'auteur paraît s'être reposé uniquement sur des scènes de suspens obligeant le lecteur à poursuivre jusqu'à la fin, quitte à supporter les théories économiques glissées au fil des pages. Mauvais calcul pour le coup, car le lecteur peut vite s'en lasser.
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