>
Critique de Prudence
J'ai vu passer plusieurs citations de Ralph Waldo Emerson qui m'ont beaucoup plu, alors j'ai cherché à lire un livre qu'il avait écrit. Je pensais qu'il était poète avant d'apprendre qu'il était philosophe. En voyant le titre de ce livre j'ai tout de suite foncé (en plus il n'est pas cher en téléchargement, je n'aime habituellement pas trop ce mode de lecture mais il m'arrangeait bien pour cette fois).
J'ai beaucoup apprécié le début qui est un ode à l'écoute de soi, le respect de ses pensées, de ce que l'on ressent, un beau contenu dans une belle forme. « Confiez-vous à votre émotion ». Il dit de pleinement retourner à l'intérieur de soi, accepter ses pensées puis accepter de dire ces pensées, laisser la colère passer vers l'extérieur, être honnête, ne pas souhaiter plaire, être soi même, être vrai.
« Celui qui veut être un homme doit être un non conformiste. Celui qui veut conquérir les palmes immortelles ne pas être troublé par le nom du bien, mais doit chercher où est le bien. »
Cette conformité Ralph Waldo Emerson l'attaque avec toute la violence et les images prenantes dont il est capables et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il est doué. Ainsi la société apparaît comme un bourreau, des barreaux, des murs qui enferment l'être et le dissimulent.
J'ai pris une claque en lisant ce livre, je m'attendais à quelque chose de doux, d'élégant à cause des belles phrases, des belles citations que j'avais lues de lui. Mais Ralph Waldo Emerson ne cherche pas à plaire, il ne prend pas de gants et si quelques phrases éparses étaient si belles c'est qu'elles venaient du coeur, et qu'elles ont été choisies par d'autres qui ont peut être évité de prendre les phrases qui claquent comme des fouets. Dans ce livre il y a de tout, exactement comme il le prône : accepter tout ce qui est de nous.
Les pieds fermement ancrés dans le présent, le regard tourné vers l'avenir, il ne comprend pas le « culte du passé ».
La nature est un thème très présent, très représenté et qui semble très important pour Ralph Waldo Emerson.
L'ensemble m'a laissé l'impression d'un homme les pieds sur terre, présent, vivant, honnête et à l'écoute de lui même.
« Partout où je vais, ce même moi m'accompagne » dit-il pour exprimer qu'on emporte en voyage ces soucis et ce que l'on est avec soi, l'herbe n'est pas plus verte ailleurs. Ça me rappelle Paracelse qui disait quelque chose comme « c'est en soi qu'il faut chercher, c'est en soi qu'il faut oeuvrer ».
Je ne suis pas d'accord avec tout notamment quand il dit que « la société n'avance jamais ».
J'ai été assez étonnée d'arriver à la fin, parce que ce livre est très court (lu en deux heures peut être), j'ai vérifié le nombre de page en version papier : 200 pages.
Au final ce livre est court mais intense, très riche et assez intéressant.
[Edition: En fait le livre fait une soixantaine de page comme me l'a gentiment signalé PrinceRakeem, la version en 200 page est une édition avec d'autres essais]
J'ai beaucoup apprécié le début qui est un ode à l'écoute de soi, le respect de ses pensées, de ce que l'on ressent, un beau contenu dans une belle forme. « Confiez-vous à votre émotion ». Il dit de pleinement retourner à l'intérieur de soi, accepter ses pensées puis accepter de dire ces pensées, laisser la colère passer vers l'extérieur, être honnête, ne pas souhaiter plaire, être soi même, être vrai.
« Celui qui veut être un homme doit être un non conformiste. Celui qui veut conquérir les palmes immortelles ne pas être troublé par le nom du bien, mais doit chercher où est le bien. »
Cette conformité Ralph Waldo Emerson l'attaque avec toute la violence et les images prenantes dont il est capables et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il est doué. Ainsi la société apparaît comme un bourreau, des barreaux, des murs qui enferment l'être et le dissimulent.
J'ai pris une claque en lisant ce livre, je m'attendais à quelque chose de doux, d'élégant à cause des belles phrases, des belles citations que j'avais lues de lui. Mais Ralph Waldo Emerson ne cherche pas à plaire, il ne prend pas de gants et si quelques phrases éparses étaient si belles c'est qu'elles venaient du coeur, et qu'elles ont été choisies par d'autres qui ont peut être évité de prendre les phrases qui claquent comme des fouets. Dans ce livre il y a de tout, exactement comme il le prône : accepter tout ce qui est de nous.
Les pieds fermement ancrés dans le présent, le regard tourné vers l'avenir, il ne comprend pas le « culte du passé ».
La nature est un thème très présent, très représenté et qui semble très important pour Ralph Waldo Emerson.
L'ensemble m'a laissé l'impression d'un homme les pieds sur terre, présent, vivant, honnête et à l'écoute de lui même.
« Partout où je vais, ce même moi m'accompagne » dit-il pour exprimer qu'on emporte en voyage ces soucis et ce que l'on est avec soi, l'herbe n'est pas plus verte ailleurs. Ça me rappelle Paracelse qui disait quelque chose comme « c'est en soi qu'il faut chercher, c'est en soi qu'il faut oeuvrer ».
Je ne suis pas d'accord avec tout notamment quand il dit que « la société n'avance jamais ».
J'ai été assez étonnée d'arriver à la fin, parce que ce livre est très court (lu en deux heures peut être), j'ai vérifié le nombre de page en version papier : 200 pages.
Au final ce livre est court mais intense, très riche et assez intéressant.
[Edition: En fait le livre fait une soixantaine de page comme me l'a gentiment signalé PrinceRakeem, la version en 200 page est une édition avec d'autres essais]
