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Critique de myrtigal


J'ai découvert cet ouvrage grâce à François Busnel dans la pastille télé La petite librairie. La présentation qu'il en avait faite m'avait beaucoup plu alors je me suis lancée.
Il faut dire que ça été une découverte totale puisque je ne connaissais ni l'auteur ni son oeuvre et encore moins le mouvement dont il fut le chef de fil. Car j'ai appris que Ralph Waldo Emerson était un philosophe américain de la première moitié du XIXe siècle, et un des fondateurs de la doctrine du Transcendantalisme. Mouvement à la fois littéraire, philosophique et spirituel dans lequel est prôné un retour à la nature, une croyance en la bonté originelle de l'homme qui serait altérée par l'industrialisation et le matérialisme, et qui croit en une reconnexion de l'homme avec la nature qui l'entoure. Une idéologie, qui expliquée comme cela, parait plutôt facile à comprendre et intéressante, mais dans l'essai d'Emerson — qui en est donc le texte fondateur —, malheureusement je n'ai pu que saisir très peu de cette pensée.
Emerson nous parle de la nature au travers de différents prismes (chapitres) tels que ; la beauté, le langage, la discipline ou l'idéalisme entre autres. Et je dois dire que bien que l'ouvrage soit une belle ode à la nature en plus d'être très court, j'ai eu du mal à le saisir. Emerson nous enjoint à redécouvrir la nature, à s'en émerveiller, notamment dans le premier chapitre qui lui fut très compréhensible, mais ensuite dans les chapitre suivant il fait des liens entre nature et les thèmes cités plus haut et j'ai souvent eu du mal à comprendre, soit que ce fut trop complexe dans le raisonnement ou trop obscure, et cela m'a empêché d'en dégager la pensée générale. Tout ce que j'ai réussit à appréhender ce sont quelques fulgurances ici et là — très belles par ailleurs — mais trop éparses pour que je puisse profiter de l'ouvrage dans son unité.
J'ai été un peu déçue et je ne m'y attendais pas car j'étais presque sûre qu'aborder de la philosophie du XIXe siècle devait être encore plus accessible que la philosophie antique par exemple, mais je constate que ce fut plus aisé pour moi de lire Cicéron ou Sénèque qu'Emerson, comme quoi ce n'est pas une question d'époque. Je m'y réessaierai peut-être plus tard, morceaux par morceaux, car c'est peut-être le type d'ouvrage qui nécessite du temps pour être entièrement assimilé.
Intéressante découverte quoi qu'il en soit.
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