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Critique de Merik


Intense récit que ce « Rue des Voleurs », sorte de monologue au ton désabusé, à l'indélébile noirceur et la colère étouffée, avec des airs de musique et des tonalités qui s'apparentent à la grande famille, celle des Meursault ou des Caulfield.
Lakhdar vit une époque aux couleurs ternies, dans une région aux portes d'un printemps arabe légendaire, mais c'est par l'amour de sa cousine que le printemps entre dans sa vie, et si deux corps nus font irruption dans un champ visuel, alors c'est une clause rédhibitoire en ces terres, surtout quand le témoin est paternel.
Exclu de famille pour mariage négligé, Lakhdar se perd, puis se raccroche à son époque par de petits gagne-pains, insertion à cette société en pleine mutation qui peut s'acharner sur les siens, alors qu'il l'a trouvé lui son chemin, dans la culture des lettres, et les amours avec fins.
Confrontation de trois mondes : le maghreb l'oriental et celui de Lakhdar,
entre les deux il vagabonde, mais finira par le franchir ce détroit de Gibraltar.

Terrible récit d'un magma de cultures brouillées,
la prose incite quand même à y voir plus clair,
et si le lecteur s'essaie à faire des vers,
c'est sûrement qu'il est tout retourné.
Excusez-le.
(nom de dieu)
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