L'épouse d'un homme mort dans une avalanche et la mère de celui-ci entretiennent une relation fusionnelle et ambiguë. Les deux femmes envoûtent leur entourage, la gent masculine en particulier. Des secrets de famille motivent leurs visées obscures.
Le masque au sens propre comme au sens figuré est très présent dans l'art et la littérature japonaise. Dans
Masque de femme, Enchi fait référence à plusieurs classiques nippons : le Dit de Genji (qu'elle a traduit en japonais moderne), le théâtre Nô, les Contes d'Ise, etc. Ses personnages excellent dans l'art de la manipulation et du faux-semblant, tout comme ceux de ses compatriotes Tanizaki et Mishima. J'ai beaucoup aimé ce roman et j'ai déjà très hâte de lire
Chemin de femmes.
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