Vivre, c’est affronter ses peurs, ses douleurs, faire face au monde. Être vivant c’est avancer malgré les épreuves. Je n’ai jamais aimé les choses compliquées. J’aurais préféré que tout reste facile.
— T’as prévu quelque chose après ?
— Oui, j’ai rendez-vous avec un type sympa. Grand, plutôt carré, assez silencieux, et très tendre. Il s’appelle Mon Lit. Tu connais ?
Regarde comme deux chaos deviennent l'infini...
- T'es belle, en tout cas.
C'était officiel. ce mini-beau-gosse me faisait craquer.
- Toi aussi, tu es très beau.
- Je sais, approuva-t-il fièrement. C'est grâce à papa, c'est qu'est-ce qu'il dit toujours.
Il sortit alors des lingettes de sa poche ce qui fit grimacer Kyle. C’était pourtant bien mieux qu’à l’époque. Moi, ma mère crachait dans un mouchoir pour m’essuyer les joues.
Ma grand-mère m’a dit avant de partir : « Ne demande ton chemin à personne, tu risquerais de ne pas pouvoir te perdre… » Disons que je me suis perdu ici.
« Ces deux mots étaient devenus mes préférés, ceux qui arrêtent le mécanisme de rotation de la Terre, ceux qui envoyaient tout valser. »
L’amour était une belle connerie. L’amour faisait mal.
Avec ma petite robe d’été et ma tarte aux pommes, j’avais l’impression d’être Laura Ingalls.
Pour mettre les choses aux clairs, je ne suis pas pervers, je suis un homme. La limite est mince, mais tout de même !