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Critique de Derouellacdi
Farrukh, jeune Afghan de 16 ans, a un rêve fou : que son équipe d'avirons participe aux Jeux olympiques. Et pour cela il est prêt à affronter tous les obstacles. Mais Farrukh est une Bacha Posh, une fille qu'on élève comme un garçon dans les familles qui n'en ont pas. le jour où sa nature de femme se rappelle à elle, Farrukh quitte son statut très privilégié de garçon et doit aussi abandonner tous ses rêves, ce qu'elle refuse absolument
J'ai posé ce livre il y a quelques heures et je suis encore bouleversée. Élevée comme un garçon, Farrukhzah est aussi éduquée, instruite, encensée, libre comme un garçon. Et du jour au lendemain, au prix aussi de nombreux mensonges de la part de la famille, elle redescend violemment du haut de l'échelle sociale et n'a plus le droit de sortir dans la rue seule, de parler à un garçon, de s'adresser à son père et bien sûr de faire de l'aviron, ce en quoi tout le monde l'encourageait avant.
On vit la mise en place de tous ces interdits au plus près de la jeune fille notamment par son journal intime, pendant que sa petite soeur suit en miroir le processus inverse.
Faire intervenir un sport comme l'aviron dans l'intrigue permet aussi de mettre en parallèle des vertus telles que l'amitié, l'esprit d'équipe face à l'hypocrisie, le corps (des hommes) dans ce qu'il a de plus noble face à sa négation (celui des femmes).
En fermant ce livre, j'ai encore mille questions dans la tête et notamment concernant les parents. Sont-ils à ce point prisonniers d'un système qu'ils agissent sans prendre en compte les souffrances qu'ils vont infliger à leurs enfants ?
Au de-là de l'histoire de Farrukh, c'est aussi l'idée d'identité qui est mise en question. Un jour considérée comme un garçon, le lendemain comme une fille, vivant un jour comme un garçon, le lendemain ne se voulant pas fille, l'important n'est-il pas qui est Farrukh avant de s'intéresser à ce qu'elle est ?
Un livre à lire absolument dès la 4e
J'ai posé ce livre il y a quelques heures et je suis encore bouleversée. Élevée comme un garçon, Farrukhzah est aussi éduquée, instruite, encensée, libre comme un garçon. Et du jour au lendemain, au prix aussi de nombreux mensonges de la part de la famille, elle redescend violemment du haut de l'échelle sociale et n'a plus le droit de sortir dans la rue seule, de parler à un garçon, de s'adresser à son père et bien sûr de faire de l'aviron, ce en quoi tout le monde l'encourageait avant.
On vit la mise en place de tous ces interdits au plus près de la jeune fille notamment par son journal intime, pendant que sa petite soeur suit en miroir le processus inverse.
Faire intervenir un sport comme l'aviron dans l'intrigue permet aussi de mettre en parallèle des vertus telles que l'amitié, l'esprit d'équipe face à l'hypocrisie, le corps (des hommes) dans ce qu'il a de plus noble face à sa négation (celui des femmes).
En fermant ce livre, j'ai encore mille questions dans la tête et notamment concernant les parents. Sont-ils à ce point prisonniers d'un système qu'ils agissent sans prendre en compte les souffrances qu'ils vont infliger à leurs enfants ?
Au de-là de l'histoire de Farrukh, c'est aussi l'idée d'identité qui est mise en question. Un jour considérée comme un garçon, le lendemain comme une fille, vivant un jour comme un garçon, le lendemain ne se voulant pas fille, l'important n'est-il pas qui est Farrukh avant de s'intéresser à ce qu'elle est ?
Un livre à lire absolument dès la 4e
