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Critique de popie21


Annie Ernaux décrit elle-même sont écriture comme étant plate, ce que je traduis par sans fioritures inutiles, sans blablas de bonne femme et je dois dire que c'est réussi. C'est plat, c'est raplapla, je crois que c'est loin d'être mon plat favori.

Ici elle nous parle de sa vie, de son enfance jusqu'à la naissance de ses enfants. Elle nous transmet une sorte d'instantané de son époque, sans émotions, sans sel ni épices pour, à priori, mieux en montrer la banale réalité, la substance. le problème c'est que de substance, justement, je n'en ai pas trouvé.

Pour une femme de son époque, sa vie n'est pas à proprement parler banale, elle a même eu beaucoup de chance car bien peu de femmes de son époque ont eu les mêmes opportunités, n'est-ce pas ma petite maman ?
Pour le reste, son style précurseur est d'un ennui sans failles. On regarde Mme Ernaux se regarder et se regarder encore. L'écriture minimaliste rend la lecture désagréable, cette tranche de vie a un goût insipide et cet instantané de l'époque ressemble à un cliché.

Pour ma part quand un livre est bon, c'est par son ensemble qu'il se démarque, pas seulement par son style, je terminerais donc sur cette citation d'Anne Brontë dans Agnès Grey qui se marie si bien avec mon ressenti :
"Toutes les histoires vraies portent avec elles une instruction, bien que dans quelques-unes le trésor soit difficile à trouver, et si mince en quantité que le noyau sec et ridé ne vaut souvent pas la peine que l'on a eue de casser la noix".
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