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Critique de finitysend


Une fabuleuse distraction ..

Ce tome est peut-être mon préféré dans ce cycle que je trouve excessivement sympathique .

Une fois encore nous avons une foule de personnages excessivement bien brossés , très fonctionnels et qui dégagent beaucoup de présence . Ils habitent cet univers d'une force , tout en lui conférant un réalisme sans failles et en l'animant littéralement .

Ce tome est marqué par l'ampleur , en effet tout s'emballe et les tensions sont portées à leur paroxysme d'intensité et de spectaculaire et j'avoue que c'est gratifiant pour le lecteur , parce que les effets spéciaux sont bien au rendez-vous ( sourires ) et que le récit foisonne de détails pertinents , qui rendent ces textes distrayants au plus haut point .
Mais surtout , ce sont des pages pleines de vie , qui offrent des occasions nombreuses pour loger des visualisations puissantes ainsi que très immersives , qui offrent de même des opportunités pour s'impliquer affectivement dans ce maelstrom de destinées malmenées par les évènements .

Pour résumer l'intrigue , signalons que ce texte s'ouvre sur un désastre militaire d'une envergure phénoménale , ensuite le récit porte sur l'effort de guerre qui est difficile à mettre en oeuvre alors que des forces semblent travailler contre la civilisation humaine à l'intérieur et que le facteur vie artificielle semble avoir du mal à se prononcer ...
Plusieurs intrigues cohabitent dans ces pages , il y a des touches de hard science , du rythme et c'est difficile de ne pas s'impliquer dans la lecture de cette distraction fabuleusement vivante qui fourmille également de situations édifiantes qui élèvent le débats au-dessus du simple merveilleux fonctionnel .

Peter H Hamilton écrit généralement des textes très longs , mais plus particulièrement il préfère dans l'ensemble une narration assez particulière .
Tous ses cycles sont en effet et le plus souvent de véritables longs romans.
C'est le cas pour Pandore , ces quatre volumes ne font finalement qu'un seul long et énorme roman . Je pense qu'il est difficile de se dispenser de les lire dans l'ordre du fait de cette structure , par contre le lecteur peut sans trop de dommages envisager d'interrompre sa lecture à la fin d'un volume , car les fins de volumes sont le plus souvent soignées ....

A chaque fois que je tente la relecture d'un volume de l'auteur , j'ai souvent l'impression de lire un autre texte que celui qui est pourtant bien l'objet d'une relecture et non l'objet d'une première lecture et cela vient de la richesse de ces textes .

Bref : Une sacrée ballade de space opera ... du lourd ....
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