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Critique de Laehb80
Le Hills est une institution, de ces établissements qui traversent les époques et gardent une clientèle fidèle et un bon standing même si le lustre original a perdu de sa superbe.
Ce huis clos serait très facilement transposable en pièce de théâtre et s'y prêterait parfaitement. Notre narrateur, le serveur guindé dans son costume amidonné nous présente tous les personnages ( et nous détaille par le menu leurs préférences culinaires ), de l'érudit à la petite crapule, en passant par la si mystérieuse « femme-enfant » dont l'apparition au sein de ce cercle d'habitués va briser la routine, enrayant cette mécanique bien huilée.
Le récit oscille entre dérision de notre société et humour absurde et burlesque, n'étant pas très réceptive à ce genre de littérature, j'ai trouvé le temps long. Mais les longueurs sont souvent la signature des auteurs scandinaves, je les préfère dans le style polar.
Ce huis clos serait très facilement transposable en pièce de théâtre et s'y prêterait parfaitement. Notre narrateur, le serveur guindé dans son costume amidonné nous présente tous les personnages ( et nous détaille par le menu leurs préférences culinaires ), de l'érudit à la petite crapule, en passant par la si mystérieuse « femme-enfant » dont l'apparition au sein de ce cercle d'habitués va briser la routine, enrayant cette mécanique bien huilée.
Le récit oscille entre dérision de notre société et humour absurde et burlesque, n'étant pas très réceptive à ce genre de littérature, j'ai trouvé le temps long. Mais les longueurs sont souvent la signature des auteurs scandinaves, je les préfère dans le style polar.
