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Critique de jeanbiscotte
Le hasard a voulu que le livre me tombe dans les mains. Je l'ai feuilleté et y ai découvert quelques dialogues savoureux. Je m'étais donc dit qu'à l'occasion je me plongerais dans ce qui serait une première expérience dans ce type de littérature : le jeunesse fantastique.
Je partais sans a priori et même plutôt avec une impression positive au vu des quelques bribes que j'avais entrevues. Et, en effet, le début devait confirmer ce sentiment. L'entame du roman était très encourageante pour ce livre dont l'issue semblait néanmoins cousue de fil blanc, si l'on n'en croyait la quatrième de couverture. Prémisses intéressantes, donc, grâce surtout à un Lucius toujours très drôle que j'ai beaucoup apprécié. Alors, bien sûr, on fait dans le cliché du genre : un jeune garçon séduisant mystérieux et ténébreux (le mot magique, semble-t-il). Mais contrairement à ce que j'aurais pu penser, cela ne m'a pas du tout dérangé, bien au contraire. Ce garçon a un humour formidable (en tout cas le genre d'humour qui me fait marrer, libre à chacun de juger, évidemment). J'ai beaucoup apprécié les lettres envoyées par Lucius à son oncle en Roumanie (ô surprise). Non seulement, elles apportent un peu de changement dans la narration, car on peut découvrir l'histoire du point de vue d'un autre narrateur, mais surtout elles regorgent de propos désopilants. Lucius y commente les habitudes américaines ou critique sa famille d'accueil et certains passages sont tout bonnement savoureux ! Je dois avouer que j'ai pouffé de rire à quelques reprises (d'aucuns diront que je suis bon public).
Jusqu'ici, cette découverte avait donc tout d'une bonne surprise. S'il n'avait été question de cette chère Jessica, notre héroïne et narratrice principale, qui ne m'a guère séduit. Je l'ai trouvée très « gamine » et, à plus d'une reprise, « gnangnan ». Elle a 17, presque 18 ans, mais j'ai vraiment eu l'impression d'avoir affaire à une fille de 15 ans, et encore, très prude pour son âge… Par ailleurs, son attitude m'a semblé un tantinet irrationnelle. (J'ai peur de trop en dire donc je tâcherai de ne pas lever le voile.) Son attitude première me paraît logique, mais sa réaction dans la suite des événements m'a semblé un peu radicale et pour le moins invraisemblable…
Comme on peut s'y attendre au vu du résumé, le dénouement final est assez (Ai-je entendu un « très » au fond de la salle ?) prévisible. Mais heureusement, le roman est parsemé de quelques rebondissements, certes pas sensationnels, mais qui maintiennent néanmoins une certaine tension, ce qui ne gâche certainement rien. de même, vu le sujet, on pouvait s'attendre à une bonne dose de bons sentiments, et on n'y coupe pas. J'ai d'ailleurs trouvé par moment qu'on frôlait d'un peu trop près la guimauve et que l'histoire n'aurait pas perdu grand-chose si les rebondissements et revirements de situation étaient arrivés plus tard dans le roman ; de sorte que je puisse profiter plus longtemps du Lucius « des débuts » (qui, je ne le répéterai jamais assez, est truculent). le gros point négatif reste pour moi l'héroïne qui ne tient pas vraiment la route.
Au final, je ressors de cet ouvrage avec un sentiment mitigé, car le début m'avait beaucoup enthousiasmé, mais Jessica et ses revirements d'opinion incessants ont mis à mal cette première impression. Mais je pense néanmoins qu'avec le recul, le positif l'emporte tout de même. Quoi qu'il en soit, je retenterai certainement l'expérience avec ce genre littéraire.
Je partais sans a priori et même plutôt avec une impression positive au vu des quelques bribes que j'avais entrevues. Et, en effet, le début devait confirmer ce sentiment. L'entame du roman était très encourageante pour ce livre dont l'issue semblait néanmoins cousue de fil blanc, si l'on n'en croyait la quatrième de couverture. Prémisses intéressantes, donc, grâce surtout à un Lucius toujours très drôle que j'ai beaucoup apprécié. Alors, bien sûr, on fait dans le cliché du genre : un jeune garçon séduisant mystérieux et ténébreux (le mot magique, semble-t-il). Mais contrairement à ce que j'aurais pu penser, cela ne m'a pas du tout dérangé, bien au contraire. Ce garçon a un humour formidable (en tout cas le genre d'humour qui me fait marrer, libre à chacun de juger, évidemment). J'ai beaucoup apprécié les lettres envoyées par Lucius à son oncle en Roumanie (ô surprise). Non seulement, elles apportent un peu de changement dans la narration, car on peut découvrir l'histoire du point de vue d'un autre narrateur, mais surtout elles regorgent de propos désopilants. Lucius y commente les habitudes américaines ou critique sa famille d'accueil et certains passages sont tout bonnement savoureux ! Je dois avouer que j'ai pouffé de rire à quelques reprises (d'aucuns diront que je suis bon public).
Jusqu'ici, cette découverte avait donc tout d'une bonne surprise. S'il n'avait été question de cette chère Jessica, notre héroïne et narratrice principale, qui ne m'a guère séduit. Je l'ai trouvée très « gamine » et, à plus d'une reprise, « gnangnan ». Elle a 17, presque 18 ans, mais j'ai vraiment eu l'impression d'avoir affaire à une fille de 15 ans, et encore, très prude pour son âge… Par ailleurs, son attitude m'a semblé un tantinet irrationnelle. (J'ai peur de trop en dire donc je tâcherai de ne pas lever le voile.) Son attitude première me paraît logique, mais sa réaction dans la suite des événements m'a semblé un peu radicale et pour le moins invraisemblable…
Comme on peut s'y attendre au vu du résumé, le dénouement final est assez (Ai-je entendu un « très » au fond de la salle ?) prévisible. Mais heureusement, le roman est parsemé de quelques rebondissements, certes pas sensationnels, mais qui maintiennent néanmoins une certaine tension, ce qui ne gâche certainement rien. de même, vu le sujet, on pouvait s'attendre à une bonne dose de bons sentiments, et on n'y coupe pas. J'ai d'ailleurs trouvé par moment qu'on frôlait d'un peu trop près la guimauve et que l'histoire n'aurait pas perdu grand-chose si les rebondissements et revirements de situation étaient arrivés plus tard dans le roman ; de sorte que je puisse profiter plus longtemps du Lucius « des débuts » (qui, je ne le répéterai jamais assez, est truculent). le gros point négatif reste pour moi l'héroïne qui ne tient pas vraiment la route.
Au final, je ressors de cet ouvrage avec un sentiment mitigé, car le début m'avait beaucoup enthousiasmé, mais Jessica et ses revirements d'opinion incessants ont mis à mal cette première impression. Mais je pense néanmoins qu'avec le recul, le positif l'emporte tout de même. Quoi qu'il en soit, je retenterai certainement l'expérience avec ce genre littéraire.
