Le texte est mignon, l'escalade de tendresse devrait faire du bien et aussi, avec les illustrations de
Guillaume Bianco, on rit.
Ce livre "
Le très grand câlin" n'est-il pas un 1er très grand câlin en soit?
Sans raisons, comme ça, des enfants vont se faire un câlin, on ne se lâchera plus et on tiendra longtemps, un copain, une copine, puis d'autres copains et copines...
L'image sera drôle et pyramidale. Nous comprendrons que la perspective de s'amasser les uns sur les autres est irrésistible. L'auteure
Manon Fargetton imaginera bien plus qu'un tas de petits Maternelles qui joueront au tas de feuilles balayé et entassés, la mêlée va grossir, grandir, comme un haricot magique.
Qui saurait résister à l'attrait d'une grosse tendresse? C'est si bon.
Certains iront sans réfléchir, d'autres le réclameront, quelques uns s'y refuseront ("Pourquoi faire? L'a t-on mérité? Oh et puis zut...pourquoi pas").
Ceci nous fera penser à ses instincts d'enfants qui seront attirés à distance par le jeu, les rires en groupe.
Même quand on aime pas beaucoup se cramponner (comme avec un sport, par exemple), l'enthousiasme d'enfants qui s'amusent, c'est très communicatif, n'est-ce pas?
Oui, un câlin peut être amusant, très amusant.