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Critique de Noiredencre
Une ode à la liberté, un souffle puissant d'émotions variées, une écriture époustouflante !
Quel roman !
J'en ressors complètement sonnée, les sens entremêlés au point que les mots affluent en rafales et le tri en est délicat tellement il y a de choses à exprimer !
Que dire, qu'écrire pour rendre compte de mon bonheur de lecture ?
Si j'ai apprécié « l'héritage des Rois Passeurs », ce second volume dépasse de loin le précédent et mon ressenti de lecture est multiplié par.... que sais-je ?
Un atout indéniable de ce roman est sa construction dans un univers vraiment développé, avec une action qui démarre bien avant l'épisode du tome 1, puis l'action recoupe celle de l'épisode du tome 1 en donnant un point de vue différent, et va ensuite plus loin et conclut en beauté. le tout sans longueur, sans redite inutile, dans une écriture habile.
J'ai l'impression d'avoir lu une infinité d'histoires, toutes plus touchantes les unes que les autres. J'y ai rencontré des personnages fabuleux, attendrissants, agaçants parfois, hauts en couleur, tous évoluant au cours du récit. Il y a un grand nombre de personnages importants : Fél, Bleue (sans conteste ma préférée accompagnée de Brume), Tiriss, Oreb, Guilhem, Luernios, Manala, Minuit, Nouk, Elouane, Ashar, Enarion, Tyna, Néphélie, Jana et même Cendre.
Le récit m'a révoltée et même écoeurée au début (tellement de cruauté), puis j'ai tremblé et douté, des secrets m'ont été révélés, j'ai alors commencé à espérer, des découvertes ont été dévoilées, et la peur est revenue, le doute puis la fin... tant attendue et inattendue à la fois.
Ce qui rassemble les personnages c'est cette soif de liberté, cette envie de donner libre cours à soi-même sans entrave, cet amour commun (souvent inavoué) de l'amour qui unit deux êtres malgré leurs différences. Car des différences il y en a beaucoup entre les habitants de ce monde qu'elles soient sociales (dépendant souvent de la naissance : on naît riche ou pauvre, libre ou esclave), raciales, sexistes ou encore sexuelles.
Manon Fargetton a créé un monde complexe très crédible, mené par les complots et les ruses, où se mêle la magie des hommes contre la magie des femmes, tout en se teintant régulièrement de poésie pure. J'ai par exemple particulièrement aimé la ville-caravane au parcours millimétré incessamment répété, symbôle d'un amour immense.
Des histoires d'amour il y en a de nombreuses dans ces pages, chaque personnage ayant une psychologie élaborée lui conférant de la teneur ainsi qu'une certaine faiblesse, composant toute son humanité. Maternel, filiale, fraternel, physique, platonique, c'est toujours un Amour avec un grand A, l'auteur lui redonnant toutes ses lettres de noblesse.
On entre dans ce pays d'ombre et de lumière, et on en ressort changé, transformé, car au-delà d'un simple roman cette histoire a une portée universelle saisissante.
Un vrai coup de coeur !
Quel roman !
J'en ressors complètement sonnée, les sens entremêlés au point que les mots affluent en rafales et le tri en est délicat tellement il y a de choses à exprimer !
Que dire, qu'écrire pour rendre compte de mon bonheur de lecture ?
Si j'ai apprécié « l'héritage des Rois Passeurs », ce second volume dépasse de loin le précédent et mon ressenti de lecture est multiplié par.... que sais-je ?
Un atout indéniable de ce roman est sa construction dans un univers vraiment développé, avec une action qui démarre bien avant l'épisode du tome 1, puis l'action recoupe celle de l'épisode du tome 1 en donnant un point de vue différent, et va ensuite plus loin et conclut en beauté. le tout sans longueur, sans redite inutile, dans une écriture habile.
J'ai l'impression d'avoir lu une infinité d'histoires, toutes plus touchantes les unes que les autres. J'y ai rencontré des personnages fabuleux, attendrissants, agaçants parfois, hauts en couleur, tous évoluant au cours du récit. Il y a un grand nombre de personnages importants : Fél, Bleue (sans conteste ma préférée accompagnée de Brume), Tiriss, Oreb, Guilhem, Luernios, Manala, Minuit, Nouk, Elouane, Ashar, Enarion, Tyna, Néphélie, Jana et même Cendre.
Le récit m'a révoltée et même écoeurée au début (tellement de cruauté), puis j'ai tremblé et douté, des secrets m'ont été révélés, j'ai alors commencé à espérer, des découvertes ont été dévoilées, et la peur est revenue, le doute puis la fin... tant attendue et inattendue à la fois.
Ce qui rassemble les personnages c'est cette soif de liberté, cette envie de donner libre cours à soi-même sans entrave, cet amour commun (souvent inavoué) de l'amour qui unit deux êtres malgré leurs différences. Car des différences il y en a beaucoup entre les habitants de ce monde qu'elles soient sociales (dépendant souvent de la naissance : on naît riche ou pauvre, libre ou esclave), raciales, sexistes ou encore sexuelles.
Manon Fargetton a créé un monde complexe très crédible, mené par les complots et les ruses, où se mêle la magie des hommes contre la magie des femmes, tout en se teintant régulièrement de poésie pure. J'ai par exemple particulièrement aimé la ville-caravane au parcours millimétré incessamment répété, symbôle d'un amour immense.
Des histoires d'amour il y en a de nombreuses dans ces pages, chaque personnage ayant une psychologie élaborée lui conférant de la teneur ainsi qu'une certaine faiblesse, composant toute son humanité. Maternel, filiale, fraternel, physique, platonique, c'est toujours un Amour avec un grand A, l'auteur lui redonnant toutes ses lettres de noblesse.
On entre dans ce pays d'ombre et de lumière, et on en ressort changé, transformé, car au-delà d'un simple roman cette histoire a une portée universelle saisissante.
Un vrai coup de coeur !
