Ce livre m'a mis en fureur, car je n'ai rien compris, je me suis dit : "ce mec (Faulkner ) ne sait pas écrire ! Comment ça se fait qu'il ait eu un Nobel ?"
... jusqu'à ce que je comprenne que l'auteur se mettait dans la peau de l'idiot. Benjy ne sait que pleurer ou crier.... mais je n'ai pas changé d'opinion.
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Associations d'idées, prénoms confus, rébus, énigmes, ellipses, flashbacks, une phrase fait deux pages, ni contextualisation ni liaisons... sont un exercice de style, un jeu, ainsi qu'il le dit, pour mettre de la brume sur les atrocités de l'histoire : folie, suicide, idée d'inceste, castration, jalousie...
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Faulkner cherche à décontenancer le lecteur : le lecteur paresseux n'ira pas jusqu'à la fin... Il a pitié de nous P. 150, puis P. 217, mais bon....
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Cela ne m'a rien apporté, si ce n'est de constater que certains souffrent, et d'autres jouent ; mais ça, je le savais déjà : )
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