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Critique de colimasson


De plus en plus fatigant de lire des romans. Ça faisait longtemps. Je n'ai plus le coeur assez bien accroché. Il me faut une préparation plus solide. Plus grand-chose ne passe excepté Buko. Et quelques autres.


Je m'incline révérencieusement devant l'heureux Maurice Edgar Coindreau, préfacier du roman, qui eut la chance de saisit la beauté, l'originalité et la démesure de ce livre, et qui nous assure qu'il s'agit de l'oeuvre d'un maître tel qu'on n'en croise plus guère – une oeuvre qui ne propose pas d'idées mais qui laisse couler des sensations dans l'écriture.


Alors, des sensations, j'en ai bien perçu quelques-unes dans des phrases étranges dotées d'une force occulte peu commune.


« L'arbre à fleurs, près de la fenêtre du salon, n'était pas noir, mais les arbres épais l'étaient. L'herbe bourdonnait dans le clair de lune où mon ombre marchait sur l'herbe. »


« je m'arrêtai
que me veux-tu
dans les bois les petites grenouilles chantaient sentant la pluie dans l'air on eût dit des petites boîtes à musique dures à tourner et le chèvrefeuille»


Le récit quant à lui m'a échappé. Sa logique, sans doute dissimulée derrière d'épais velours de poésie, d'images et de sensations, s'est faufilée sans trouver son chemin dans mon esprit distrait et volage.


Encore un roman de perdu.
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