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Critique de oran
Dans l'Histoire du Chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut, Antoine François Prévost recourt au genre romanesque pour construire un univers qui permet d'explorer de nombreux thèmes, réflexions, préoccupations de la Société des Lumières : le goût des voyages avec l'expansion coloniale, l'exotisme, la religion, l'économie, la remise en cause des préceptes et valeurs traditionnelles avec une certaine libération des moeurs, et surtout la recherche de la liberté et du bonheur : le bonheur terrestre avant un hypothétique bonheur au paradis.
Audrey Faulot a intitulé l'étude de son commentaire « Manon Lescaut ou le rivage désiré » . Un rivage, une orée espérée où l'on échapperait à sa destinée, à son fatum, où le couple mythique que forme Manon et Des Grieux pourrait enfin vivre, sans entrave, sans interdit, sans jugement de la société, pleinement heureux . Mais cet amarrage, cet arrimage tant espéré sera impossible, car c'est la fatalité de la passion incontournable qui domine, qui prédomine la vie de ces deux amants héros, qui crée le lien entre eux. le bonheur qu'ils ressentent, qu'ils vivent se concrétise dans l'assouvissement, la puissance, la violence de leur passion destructrice, asservissante, dégradante.
Cette étude soutenue mais claire, permet d'approfondir cette lecture « une passion romanesque ancrée dans la réalité de son temps », d'en mieux saisir toutes les subtilités en lui donnant, en ce qui me concerne, un nouvel éclairage.
J'avais lu et étudié brièvement ce roman dans le cadre d'un soutien scolaire (lecture cursive) d'une lycéenne. J'ai relu cette oeuvre simultanément avec cet insigne travail de commentaire.
J'ai découvert avec plaisir , plus de sensibilité, d'empathie, un récit enchâssé dans un roman-mémoire, avec de multiples approches : sociologique, politique, historique, culturelle, littéraire bien sûr et philosophique.
Livre reçu dans le cadre d'une Masse critique. Je remercie Babelio, les Éditions Champion et me permets de présenter mes sincères compliments pour ce travail abouti, accompli, tonique mené par l'auteure, spécialisée dans le XVIII
Audrey Faulot a intitulé l'étude de son commentaire « Manon Lescaut ou le rivage désiré » . Un rivage, une orée espérée où l'on échapperait à sa destinée, à son fatum, où le couple mythique que forme Manon et Des Grieux pourrait enfin vivre, sans entrave, sans interdit, sans jugement de la société, pleinement heureux . Mais cet amarrage, cet arrimage tant espéré sera impossible, car c'est la fatalité de la passion incontournable qui domine, qui prédomine la vie de ces deux amants héros, qui crée le lien entre eux. le bonheur qu'ils ressentent, qu'ils vivent se concrétise dans l'assouvissement, la puissance, la violence de leur passion destructrice, asservissante, dégradante.
Cette étude soutenue mais claire, permet d'approfondir cette lecture « une passion romanesque ancrée dans la réalité de son temps », d'en mieux saisir toutes les subtilités en lui donnant, en ce qui me concerne, un nouvel éclairage.
J'avais lu et étudié brièvement ce roman dans le cadre d'un soutien scolaire (lecture cursive) d'une lycéenne. J'ai relu cette oeuvre simultanément avec cet insigne travail de commentaire.
J'ai découvert avec plaisir , plus de sensibilité, d'empathie, un récit enchâssé dans un roman-mémoire, avec de multiples approches : sociologique, politique, historique, culturelle, littéraire bien sûr et philosophique.
Livre reçu dans le cadre d'une Masse critique. Je remercie Babelio, les Éditions Champion et me permets de présenter mes sincères compliments pour ce travail abouti, accompli, tonique mené par l'auteure, spécialisée dans le XVIII
