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Critique de Sofiert
Pas du tout convaincue du talent de Claire Favan à la lecture de ce roman.
Comme le thème du serial killer qui séquestre ses victimes puis les supprime dès qu'il s'en est lassé est un classique du genre, on pouvait espérer que l'auteure ferait preuve d'inventivité pour renouveler la thématique.
Alors certes, elle a tenté le challenge en créant un personnage de bourreau- victime, mais le problème c'est que ce personnage n'a aucune vraisemblance.
D'abord parce que l'auteure ne s'est jamais attaquée à la psychologie de ses personnages. Dans l'incapacité de proposer un profil cohérent, elle multiplie les twists les plus saugrenus pour justifier le renversement final. Quelques remarques disséminées ici ou là ne suffisent pas à construire une personnalité crédible. Il aurait fallu à chaque fois creuser au plus profond pour justifier l'ambivalence d'un personnage qui bascule vers le Mal en une pirouette.
De la même manière, le recours bien pratique à l'amnésie du personnage me semble très artificiel et peu convaincant. Là encore, il aurait fallu davantage contextualiser et ne pas jouer sur un mystère que le lecteur a vite fait de résoudre.
Si l'accumulation de scènes de torture et de mutilation fait partie du genre, on a l'impression que celles-ci sont placées à des endroits stratégiques pour relancer l'intérêt du lecteur lorsque l'auteure n'a rien de plus convaincant à proposer. Comme si elle s'était noyée dans sa propre intrigue et cherchait un moyen de rebondir.
Quant à la propension des écrivains français à s'inscrire dans un contexte américain pour s'infiltrer dans une communauté des plus prestigieuses...
Comme le thème du serial killer qui séquestre ses victimes puis les supprime dès qu'il s'en est lassé est un classique du genre, on pouvait espérer que l'auteure ferait preuve d'inventivité pour renouveler la thématique.
Alors certes, elle a tenté le challenge en créant un personnage de bourreau- victime, mais le problème c'est que ce personnage n'a aucune vraisemblance.
D'abord parce que l'auteure ne s'est jamais attaquée à la psychologie de ses personnages. Dans l'incapacité de proposer un profil cohérent, elle multiplie les twists les plus saugrenus pour justifier le renversement final. Quelques remarques disséminées ici ou là ne suffisent pas à construire une personnalité crédible. Il aurait fallu à chaque fois creuser au plus profond pour justifier l'ambivalence d'un personnage qui bascule vers le Mal en une pirouette.
De la même manière, le recours bien pratique à l'amnésie du personnage me semble très artificiel et peu convaincant. Là encore, il aurait fallu davantage contextualiser et ne pas jouer sur un mystère que le lecteur a vite fait de résoudre.
Si l'accumulation de scènes de torture et de mutilation fait partie du genre, on a l'impression que celles-ci sont placées à des endroits stratégiques pour relancer l'intérêt du lecteur lorsque l'auteure n'a rien de plus convaincant à proposer. Comme si elle s'était noyée dans sa propre intrigue et cherchait un moyen de rebondir.
Quant à la propension des écrivains français à s'inscrire dans un contexte américain pour s'infiltrer dans une communauté des plus prestigieuses...
