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Critique de Lireparelora
Après avoir beaucoup entendu parler de Claire Favan comme une excellente auteure de thrillers (Merci Séverine !), je l'ai enfin lue avec Serre-moi fort (son meilleur à ce que j'ai lu et entendu).
Si j'ai apprécié l'écriture, je suis déçue par la construction du roman. En effet, à la fin d'une première partie addictive où on prend un malin plaisir à lire le malheur des gens, la révélation est fracassante. Trop. Elle tombe comme un cheveu sur la soupe. Dans la mesure où l'auteure ne dissémine aucun indice avant, difficile de ne pas se demander pourquoi cela arrive là, maintenant, comme ça. En plus, nous sommes page 130 sur 368. Claire Favan a intérêt à en avoir sacrément sous le pied pour conserver l'intérêt du lectorat. Et ça a été compliqué. En effet, dans la seconde partie au format très classique, on suit le lieutenant Gibson et, même si on sait qu'il y a un rapport avec les personnages qu'on connaît déjà, c'est difficile de retomber dans le récit. Certaines scènes peuvent être difficiles à lire pour les plus sensibles d'entre nous (Moi, j'adore ce genre de scènes, quand elles arrivent au bon moment et si elles sont pertinentes.) et c'est dommage qu'on soit obligé d'en passer par là pour retrouver un intérêt à ce roman dont la narration était vraiment retombée dans le classique et le basique. Et arrive une troisième partie particulièrement tirée par les cheveux autant dans le fond que dans la forme, et n'était pas tout à fait une surprise.
Quant aux personnages, il n'y a aucune originalité. En effet, une fois qu'on tient l'assassin, on comprend facilement pourquoi il en est arrivé là car c'est un poncif du genre. Et c'est aussi le cas pour le lieutenant Gibson, le policier brisé par une tragédie familiale.
Bref, j'ai trouvé quelques bonnes idées mais c'est le traitement qui m'a posé problème.
Lien : https://lireparelora.wordpre..
Si j'ai apprécié l'écriture, je suis déçue par la construction du roman. En effet, à la fin d'une première partie addictive où on prend un malin plaisir à lire le malheur des gens, la révélation est fracassante. Trop. Elle tombe comme un cheveu sur la soupe. Dans la mesure où l'auteure ne dissémine aucun indice avant, difficile de ne pas se demander pourquoi cela arrive là, maintenant, comme ça. En plus, nous sommes page 130 sur 368. Claire Favan a intérêt à en avoir sacrément sous le pied pour conserver l'intérêt du lectorat. Et ça a été compliqué. En effet, dans la seconde partie au format très classique, on suit le lieutenant Gibson et, même si on sait qu'il y a un rapport avec les personnages qu'on connaît déjà, c'est difficile de retomber dans le récit. Certaines scènes peuvent être difficiles à lire pour les plus sensibles d'entre nous (Moi, j'adore ce genre de scènes, quand elles arrivent au bon moment et si elles sont pertinentes.) et c'est dommage qu'on soit obligé d'en passer par là pour retrouver un intérêt à ce roman dont la narration était vraiment retombée dans le classique et le basique. Et arrive une troisième partie particulièrement tirée par les cheveux autant dans le fond que dans la forme, et n'était pas tout à fait une surprise.
Quant aux personnages, il n'y a aucune originalité. En effet, une fois qu'on tient l'assassin, on comprend facilement pourquoi il en est arrivé là car c'est un poncif du genre. Et c'est aussi le cas pour le lieutenant Gibson, le policier brisé par une tragédie familiale.
Bref, j'ai trouvé quelques bonnes idées mais c'est le traitement qui m'a posé problème.
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