Car si la peine est inévitable, la souffrance est optionnelle.On n’est pas obligés de la choisir.
Tous les défis de la vie – la séparation, le divorce, le décès d’un proche, la maladie, le licenciement, le déménagement, etc.– nous demandent de les comprendre, de les intégrer et de les transformer. Ils constituent des rites de passage, qui nous demandent de mourir pour renaître à autre chose, nous révéler et changer intérieurement. En cela, ils peuvent nous aider à dissoudre notre ego et à nous souvenir de notre identité spirituelle véritable.
C'est là que la maladie peut survenir, lorsque l'on est dans un état de dysharmonie. En réalité, la maladie est une initiation qui peut briser notre coquille, nous rendre plus spirituels et nous faire briller davantage.
Quand j'ai débuter mes études de philosophie à la Sorbonne, je me suis rendu compte que la religion catholique me donnait trop de réponses et, d'une certaine façon, m'empêchait de penser par moi-même. J'ai commencé à me sentir à l'étroit dans l'Eglise, à cause de son côté moralisateur et ses dogmes.
Pour moi c'est dans l'incarnation concrète de l'amour au quotidien que se trouve la spiritualité.
Le chamane, le guérisseur ou le thérapeute ne doivent pas se mettre dans la position de celui qui va sauver l'autre, mais juste l'accompagner.
Je chemine depuis assez longtemps pour savoir que la parole est créatrice et que nommer les choses consiste à les appeler d'une certaine façon. Raison pour laquelle j'ai à cœur que mes mots soient le plus en phase avec mes propres ressentis et pensées. Pour être en vérité et garder ma liberté, celle qui reflète mon âme et non ce qui est imposé de l'extérieur.
Prier, c'est remonter à la source, reconnaître et ressentir ce lien avec le divin. S'unir dans l'Amour et la joie à une réalité plus grande que nous que l'on peut Dieu ou autrement, pour incarner notre destin d'humain.
La campagne est resplendissante dans son manteau de verdure et de fleurs. Contrairement aux religions révélées où la vérité vient des livres - prenant le risque de la figer en lois et en dogmes-, elle est l'écrin d'une connaissance vivante, libre et adaptable à chaque personne et à chaque époque, fondée sur les grandes lois naturelles de la vie.
Puis elle nous convie à "traquer" l'épine du jugement logé dans notre cœur fermé. Myriam nous explique que le jugement de soi et d'autrui prend généralement racine dans nos blessures et nous invite à remonter jusqu'à leur origine dans notre propre histoire.