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Critique de domisylzen


L'art au service de l'art.
Ou quand la littérature se fait la maitresse de la musique. Car c'est bien de cela qu'il s'agit. Un hymne à la gloire de la musique et des émotions qu'elle suscite. Peu importe celle que vous écoutez, la musique est vectrice de moments sublimes, proche de l'extase. Bienheureux ceux qui peuvent être les artisans de ce bonheur, qu'ils soient fabricants d'instruments ou canalisateurs d'ondes et interprètes du souffle divin. Quoi de plus merveilleux que ces frissons qui naissent en vos reins pour parcourir vos jambes, remonter le long de votre colonne vertébrale pour vous enserrer la tête à vous en faire perdre le contrôle.
Glandes lacrymales.
Orgasme cérébral.
Ce violon noir est accroché dans l'atelier d'Erasmus, luthier, grand joueur d'échec et fabricant d'eau de vie. Il a été fabriqué pour les yeux noirs de Clara Ferenzi, il a la même forme qu'elle, et la même voix. Qui en joue deviens fou.
Johannes Karelsky est violoniste. Enfant musicien surdoué, il a parcouru l'Europe pour émerveiller les cours des plus grands. Mais en 1796 Bonaparte enrôle ce musicien, qui un jour atterrira à Venise … dans l'atelier d'Erasmus.
La musique des mots se fait légère pour m'entrainer dans cette sarabande d'amour. Mes pieds ne touchent plus terre, mes bras tiennent en leurs creux cette voix qui m'envole un peu plus loin. Je n'existe plus, la communion est intense, l'univers ne fait plus qu'un. J'en suis le centre et le tout. Plus rien n'a d'importance.
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