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Critique de moertzombreur


Yuko veut "apprendre à regarder passer le temps", devenir un maître du haïku. Il est fasciné par la neige, pour lui elle "est un poème. Un poème qui tombe des nuages en flocons blancs et légers". Sa quête l'entraîne vers les montagnes, et l'apprentissage du vieux maître Soseki. En chemin la vision d'une femme prise dans la glace le marque profondément.
Un second mouvement nous conte l'histoire d'amour que vécurent Soseki et Neige : "l'amour est bien le plus difficile des arts. Et écrire, danser, composer, peindre, c'est la même chose qu'aimer. C'est du funambulisme. le plus difficile, c'est d'avancer sans tomber".
Une troisième partie sert d'épilogue et de conclusion à la quête de Yuko.
L'écriture du roman est en lui-même une recherche de l'épure, avec très peu de moyens, il cherche à représenter l'impalpable. L'aveuglement y devient clairvoyance, la légèreté et la chute président à une valse entre l'amour, la mort et le pouvoir de la création. L'écriture du haïku devenant un moyen de suspendre le temps.
"Il y a deux sortes de gens. Il y a ceux qui vivent, jouent et meurent. Et il y a ceux qui ne font jamais rien d'autre que se tenir en
équilibre sur l'arête de la vie. Il y a les acteurs. Et il y a les funambules".
Les estampes qui accompagnent le texte sont magnifique de simplicité.
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