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Critique de jcjc352
Un livre qui plaira aux amoureux de la Sicile
Très documenté , en tout les cas bien mieux qu'un guide Michelin, et assez érudit il comblera aussi bien les amateurs de sociologie, d'histoire, d'art et d'architecture avec une petite préférence pour cette dernière.
Dominique Fernandez connaît son sujet et c'est avec confiance qu'on le suit à travers cette île mystérieuse et forte
Sans concession il analyse l'archaïsme de la Sicile une population enferrée dans des traditions qui certes évolue mais reste attachée à un mode de vie quasi féodal Les vieilles femmes de noir vêtues grimaçantes le machisme, l'omerta , l'absence de goût pour le commerce, l'incurie en ce qui concerne les trésors architecturaux et l'aménagement du territoire, la violence et les crimes d'honneur.
Une histoire qui se répète et qui ne change rien pour la population que se soit sous l'emprise des arabes, des espagnols, des normands, des Bourbons ou des italiens de Garibaldi : le sicilien est né sicilien et le reste
Un art carré avec beaucoup de fioritures, trop peut-être,
commencé dans la passion mais bien souvent abandonné par manque de finances voire de volonté du commanditaire: terrible patrimoine laissé à l'abandon
Des saintes martyrisées : Agathe au seins arrachés, Lucie énuclée et Rosalie devenue ermite Une place des femmes peu enviable
Une architecture en désuétude: véritable marasme qui amène à démolir des chefs-d'oeuvre pour construire des nouveautés qui resteront inachevées .Des villes lépreuses car mal entretenue voire pas du tout
Des sculpteurs baroques d'ornements riches et chargés, maîtres d' innombrables escaliers de palazzi et églises, de puttis, balcons en fer forgé très ouvragés et peintres renommés, sont venus travailler en Sicile dont le Caravage
Des écrivains célèbres dont Luigi Pirandello et Sciascia
(Fernandez a oublie Camilleri)
Un véritable voyage dans le temps et l'espace nettement marqué par la sensibilité de Fernandez
A déguster sans hâte
Très documenté , en tout les cas bien mieux qu'un guide Michelin, et assez érudit il comblera aussi bien les amateurs de sociologie, d'histoire, d'art et d'architecture avec une petite préférence pour cette dernière.
Dominique Fernandez connaît son sujet et c'est avec confiance qu'on le suit à travers cette île mystérieuse et forte
Sans concession il analyse l'archaïsme de la Sicile une population enferrée dans des traditions qui certes évolue mais reste attachée à un mode de vie quasi féodal Les vieilles femmes de noir vêtues grimaçantes le machisme, l'omerta , l'absence de goût pour le commerce, l'incurie en ce qui concerne les trésors architecturaux et l'aménagement du territoire, la violence et les crimes d'honneur.
Une histoire qui se répète et qui ne change rien pour la population que se soit sous l'emprise des arabes, des espagnols, des normands, des Bourbons ou des italiens de Garibaldi : le sicilien est né sicilien et le reste
Un art carré avec beaucoup de fioritures, trop peut-être,
commencé dans la passion mais bien souvent abandonné par manque de finances voire de volonté du commanditaire: terrible patrimoine laissé à l'abandon
Des saintes martyrisées : Agathe au seins arrachés, Lucie énuclée et Rosalie devenue ermite Une place des femmes peu enviable
Une architecture en désuétude: véritable marasme qui amène à démolir des chefs-d'oeuvre pour construire des nouveautés qui resteront inachevées .Des villes lépreuses car mal entretenue voire pas du tout
Des sculpteurs baroques d'ornements riches et chargés, maîtres d' innombrables escaliers de palazzi et églises, de puttis, balcons en fer forgé très ouvragés et peintres renommés, sont venus travailler en Sicile dont le Caravage
Des écrivains célèbres dont Luigi Pirandello et Sciascia
(Fernandez a oublie Camilleri)
Un véritable voyage dans le temps et l'espace nettement marqué par la sensibilité de Fernandez
A déguster sans hâte
