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Critique de domisylzen


Ils vivent encore en nous, nos ancêtres trépassés.
Parfois au détour d'un miroir,
je crois percevoir la lumière de leurs regards.
Mais c'est souvent sur le papier,
que jaillit cette autre écriture faite de tendresse et de nervosité.
Pour beaucoup d'entre nous ce sont des tics ou des manies,
qui nous raccrochent à notre lignée,
dans notre famille, ce sont des doigts de pieds
en forme de champignons de Paris.

Il fut un temps pas si lointain,
un temps à l'avenir incertain,
ou quelquefois l'amour se découvrait,
bien longtemps après les baisers.
De parfaits inconnus se retrouvaient mariés
mis en avant par des familles aisées.
Alors mille gosses, une tribu infernale,
prenait forme dans le corps des Femmes.
Propulsée comme mère, elles épuisaient leur Féminité.

Elles n'ont de cesse que de materner, de cajoler,
brandissant pour étendard, le dévouement et la sollicitude,
pour faire oublier aux hommes leur haine et leur habitude
de pourrir la vie à tout de qui peux les entourer.
Il va s'en dire que les Femmes sont,
le plus bel aboutissement de la création.
Sans cet amour inconditionnel, cet agapè,
l'humanité toute entière ne serait
qu'un chaos, une monstruosité.

Alice Ferney l'a bien compris,
son livre est un hymne à la Féminité,
qui de mères en filles se transmettent,
les bases solides de notre société.
Au travers de quelques personnages,
elle nous en dresse un tableau plein de poésie et d'humilité.
Un livre bien court, mais c'est un concentré,
qui sera vite lu mais en aucun cas oublié.
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