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Critique de spleen


Qu'Alice Ferney se rassure : j'ai cru à la véracité du personnage principal : l'activiste Magnus Wallace et j'aurais bien aimé voir les films tournés pendant les expéditions de l'Arrowhead par le cinéaste et narrateur des événements Gerald Asmussen .

En fait, il s'avère , artifice ou volonté de la part de l'auteur, que ce traqueur de chasseurs de baleines ressemble fort à Paul Watson, éco-guerrier comme il se nomme lui-même et fondateur de la Sea Shepherd Conservation Society ...

Le prologue est magnifique et on est plongé immédiatement , enfin plongé étant une image car l'eau n'est pas bien chaude ... au milieu de l'océan austral dans le sillage des majestueuses baleines à la poursuite des navires usines japonais décimeurs de cétacés .

Combat d'écologistes engagés aussi bien dans la réserve marine des Iles Galapagos contre les pécheurs à la palangre que dans les eaux du Costa Rica contre les coupeurs d'ailerons de requin.

Difficile de ne pas constater et déplorer la vaste prédation que l'homme pratique dans le milieu marin, les causes en sont multiples mais les résultats malheureusement aboutissent à une dégradation de la diversité et à une pollution délétère pour le Règne du vivant dont il fait également partie même si les profits immédiats sont placés au premier plan.

Des Magnus Wallace, il y en a heureusement quelques uns sur mer et sur terre dont Paul Watson mais leurs combats sont d'autant plus difficiles que ces activistes sont peu, voire pas suivis par les instances dirigeantes, vus plutôt comme perturbateurs de l'ordre public .

Alice Ferney sort de ses sentiers habituels avec un roman qui montre sans juger mais qui fait réfléchir le lecteur sans doute déjà convaincu par avance lorsqu'il fait le choix de sa lecture , on ne peut rester insensible et passif : ce n'est pas imaginable que cette bataille soit déjà perdue !
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